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J-13 : le n°13 porte chance à Wiltord

J-13 : le n°13 porte chance à Wiltord
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Souviens-toi de l’entrée en jeu du petit numéro 13 à la 58ème à la place de Dugarry. Souviens-toi de ce coup-franc lointain tiré par Barthez et dévié par Trézéguet. Souviens-toi du contrôle de Wiltord et de sa frappe pied gauche qui passe dans un trou de souris, à quarante secondes de la fin. Et souviens-toi de la suite de cette finale de l’Euro 2000.

94ème minute. 2 juillet 2000, 21h50, Rotterdam. La France perd 0-1. Puis le petit ailier floqué du numéro 13 déboule sur le côté gauche et régale le public et tout l’hexagone. Il met aussi à terre les joueurs et supporters italiens, déjà persuadés d’avoir gagné l’Euro. La plupart des fans de la Squadra Azzura ouvraient le champagne quand Sylvain Wiltord frappait du gauche, pour se prendre le bouchon dans la tronche au moment où le ballon passait sous Toldo. Remotivés par cette égalisation au bout du bout de la rencontre, les Bleus filent en prolongation avec un tout autre esprit. Dominateurs de long en large, ils assaillent la surface italienne mais Zidane ne parvient pas à trouver le chemin des buts par deux fois. Peu avant la mi-temps de la prolongation, le passeur décisif sur l’égalisation sort de son pied gauche un miracle national : le but en or, sur une reprise de volée magistrale. Sur un centre venu de Pirès sur la gauche, Trézéguet clôt le spectacle d’une magnifique volée pour gagner le seul et unique titre international qui s’est joué au but en or. Les Français remercient le temps additionnel d’abord, puis cette règle magique mais cruelle – pour les perdants – de leur avoir fait gagner le deuxième Euro de leur histoire, seize ans après l’exploit de 1984.

 

 

Retrouvez le film de la finale de l’Euro 2000 ici.

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