MENU

Un jour, un Bleu : ce qu’il faut savoir sur Yohan Cabaye

Un jour, un Bleu : ce qu’il faut savoir sur Yohan Cabaye
Yohan Cabaye lors de France-Ecosse le 4 juin 2016 - Icon Sport

Ils seront 23 pendant l’Euro à défendre les couleurs bleu-blanc-rouge sur les terrains français. Alors que Didier Deschamps s’est chargé du casting, notre rédaction s’occupe des portraits au cas par cas, au jour le jour. Après la dissection toute en finesse de Morgan Schneiderlin hier, on repasse un milieu défensif au peigne fin. Faites entrer Yohan Cabaye !

Demain, retrouvez notre dernier Un jour, un Bleu consacré à Hugo Lloris

Ce que tout le monde sait sur lui


Pour beaucoup, Yohan Cabaye, c’est ce petit footballeur (1,75m quand même) beau gosse qui faisait les beaux jours de Lille et animait son entrejeu avec brio dans sa période faste. Avec les Dogues, l’actuel milieu de terrain a remporté la Ligue 1 et la Coupe de France en 2011 aux côtés d’Eden Hazard, Gervinho ou encore Moussa Sow. C’est lors de cette époque dorée que le natif de Tourcoing connaît ses premières sélections en Bleu sous Laurent Blanc au lendemain du scandale de Knysna. Dès lors il ne manque plus aucune réunion internationale, se retrouvant sélectionné consécutivement pour l’Euro 2012, le Mondial 2014 et maintenant l’Euro 2016. Ses passages remarqués à Newcastle puis au Paris Saint-Germain n’auront finalement fait que confirmer son statut de joueur international. Même son transfert récent dans la plus modeste équipe de Crystal Palace lui a permis de rester affublé de la tunique bleue.

Ce que seuls les pros connaissent sur lui

Peu de gens le savent mais Yohan Cabaye et le football, c’est une histoire qui était courue d’avance. Chez les Cabaye en effet, le ballon rond se transmet de père en fils et Yohan n’est autre que le fils de Didier Cabaye, un mordu de foot qui aspirait à une carrière au RC Lens. Malheureusement pour ce dernier, une blessure aura mis fin à ses rêves, le contraignant à embrasser une carrière d’entraîneur au Tourcoing FC notamment. Reste que le lien reste très fort et très important dans la famille, si bien que les parents Cabaye vivent « un rêve éveillé » grâce à la carrière de leur fiston et que le secret du numéro 6 pour rester au sommet réside peut-être dans les appels téléphoniques et les ébriefings auxquels il se consacre avec son paternel après chaque rencontre.

L’info pas très utile

Yohan Cabaye est quelqu’un qui a la foi. Plus que la majorité des footballeurs. L’ancien joueur du PSG est ainsi un grand croyant qui a confié il y a peu prier « matin, midi et soir ». La religion a donc une place importante dans la vie de Cabaye et sa carrière ne serait clairement pas la même sans elle.

Ce qu’il préférerait qu’on ne sache pas

Le joueur a beau avoir été sélectionné une troisième fois de suite pour une grande compétition internationale, il n’en demeure pas moins sur une pente descendante et n’a plus son éclat d’antan. Ce que Yohan Cabaye préférerait qu’on ne sache pas, c’est que son transfert au Paris Saint-Germain en provenance de Newcastle à l’hiver 2014 se sera soldé par un échec et ne l’aura pas fait entrer dans une plus grande dimension comme il l'aurait souhaité. Désormais à Crystal Palace, le joueur n’a pas été des plus plébiscités par le public pour la liste des 23 et Didier Deschamps l’a sélectionné principalement pour ses qualités de groupe. Preuve de son manque de rayonnement actuel : en l’absence de Lassana Diarra, blessé, c’est le novice de Leicester N’Golo Kanté qui tient la corde pour prendre place aux côtés de Paul Pogba et Blaise Matuidi dans l’entrejeu lors de l'Euro. Un signe qui ne trompe évidemment pas.

Ce qui sera bientôt vrai le concernant

Didier Deschamps étant de toute façon maudit, il perd Blaise Matuidi sur blessure (fracture) après le premier quart d’heure contre la Roumanie. Cette fois, pas le choix, Yohan est envoyé au charbon est récupère son rôle de sentinelle devant la défense. En état de grâce insoupçonné tout au long du tournoi, Cabaye contribue largement au périple bleu jusqu’à une finale victorieuse contre l’Allemagne. Le 10 juillet, il est porté en triomphe par la presse qui salue sa combativité. L’UEFA, de son côté, le récompense en le plaçant dans l’équipe type de la compétition, au milieu de terrain donc, aux côtés de l’Allemand Emre Can et de l’Anglais Dele Alli. Fort.

L’info pas tout à fait exacte

Après le lapsus malencontreux du directeur sportif de Newcastle Joe Kinnear qui l’avait rebaptisé « Yohan Kebab » lors d’une interview, le joueur a eu une idée marketing novatrice en lançant sa propre chaine de fast-food. Implantée dans le nord de l’Angleterre, cette dernière a fait pâlir les géants du milieu comme McDo ou Burger King. Son nom ? Yohan Kebab bien sûr.

A lire également :

Le portrait d'Antoine Griezmann
Le portrait de Steve Mandanda
Le portrait de Laurent Koscielny
Le portrait de Jérémy Mathieu
Le portrait de Paul Pogba
Le portrait d'Eliaquim Mangala
Le portrait de Moussa Sissoko
Le portrait de Lucas Digne
Le portrait de Christophe Jallet
Le portrait d'Olivier Giroud
Le portrait de Benoit Costil
Le portrait de Patrice Evra
Le portrait de Kingsley Coman
Le portrait d'André-Pierre Gignac
Le portrait de N’Golo Kanté
Le portrait d'Adil Rami
Le portrait de Lassana Diarra
Le portrait de Blaise Matuidi
Le portrait de Samuel Umtiti
Le portrait de Dimitri Payet
Le portrait de Anthony Martial
Le portrait de Bacary Sagna
Le portrait de Morgan Schneiderlin

Ça peut vous intéresser