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Wilmots, le Taureau de Dongelberg prêt à en découdre

Wilmots, le Taureau de Dongelberg prêt à en découdre
Marc Wilmots, sélectionneur de la Belgique

Son surnom lui vient de sa carrure, et de sa combativité. Vous ne voyez pas de qui je veux parler? Il s'appelle Marc Wilmots. Sélectionneur des Diables Rouges depuis 2012, le sorcier belge compte bien rééditer la performance de son équipe à la Coupe du monde 2014. Au minimum.

Pour sa première conférence de presse sur le sol français, le sorcier belge Marc Wilmots n'a pas fait de langue de bois. Après avoir joué il y a 15 ans aux Girondins de Bordeaux, c'est en tant qu'entraineur d'une des équipes les plus puissantes de l'Euro qu'il y fait son retour.

Qui es tu Marc Wilmots ?

Né le 22 février 1969 en Belgique, Wilmots est un de ces entraineurs qui connaissent la sélection. Avec 70 caps en équipe de Belgique, sa carrière de joueur fût pleine. Il s'est illustré tout d'abord au Standard de Liège pendant 5 saisons (1991-1995), mais aussi à Schalke 04 où il passera 5 saisons également, entre 1996 et 2000 puis entre 2001 et 2003. Attaquant de formation, Marc Wilmots a néanmoins souvent été blessé. Mais ses guérisons plus rapides que prévu lui ont valu le surnom du Taureau de Dongelberg, sa ville natale. L'acte marquant de sa carrière en sélection a été son but injustement refusé contre le Brésil en 2002, alors qu'il était nominé pour le ballon d'or européen la même année. Mais l'histoire d'amour entre la sélection et cet attaquant athlétique ne se termine pas en 2002, puisque seulement 6 ans après, et un passage en tant que sénateur en Belgique, il va la retrouver. Adjoint de Dick Advocaat dès 2008, il va donc voir l'apparition des stars mondiales qu'il a pu sélectionner cette année. Mais une fois l'entraineur néerlandais parti pour de nouvelles aventures en Russie, c'est un autre belge en la personne de Georges Leekens qui prend la place de sélectionneur. Toujours fidèle à l'Union Belge (fédération belge de football), il reste néanmoins dans le staff d'encadrement de l'équipe. Sa chance lui est donnée deux ans plus tard, lors du limogeage du même George Leekens.

L'Italie? même pas peur !

Depuis qu'il est arrivé à la tête de la Belgique, Wilmots totalise 63% de victoire, ce qui est très honorable. Depuis 4 ans, il a su donner une âme à cette équipe, composée d'importants égos. La gestion du vestiaire a donc été sa priorité, même si une solide assise défensive a été trouvée. Eliminés en quart de finale de la Coupe du monde 2014 au Brésil par les futurs finalistes argentins, les Diables Rouges n'ont pas à rougir de leur performance. Pour conforter sa place en tant que séléctionneur, Wilmots devra donc faire au moins aussi bien, même si son nom a été cité à Anderlecht ou encore à Bordeaux. Plutôt discret et méconnu du grand public, le tacticien sait s'exprimer quand il le faut, pour rassurer ses joueurs. Alors qu'il a assuré être "en famille ici à Bordeaux", le sélectionneur affiche une redoutable décontraction lorqu'on lui parle du choc contre l'Italie qui aura lieu ce lundi 13 Juin à 21h: "Il se peut que nous perdions, mais après, tout resterait possible de toute façon". Rien de tel pour motiver ses troupes, qui auront à coeur de lui prouver que cette équipe de Belgique a bien les armes pour vaincre la Squadra Azzura. Preuve de cette décontraction, Wilmots décide en pleine conférence de presse d'allumer son... chauffeur de bus! « On a pris le chemin le plus long possible. Je connais bien la région. Et moi, je tiens à ce que le trajet ne prenne que vingt minutes. ». De quoi mettre la pression plus sur le GPS que sur son équipe, qu'il juge certainement prête pour la compétition !

 

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