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Le Top/Flop de samedi

Le Top/Flop de samedi
Oui Gareth, tu peux tirer la tronche - Icon Sport

Pour ces trois premiers huitièmes de finale, on a cru voir un retour de la Ligue 1 plus tôt que prévu. Entre le match insipide – sauf pour l’ambiance – opposant le Pays de Galle et l’Irlande du Nord, et le match insupportable et tendu avec beaucoup de déchets entre la Croatie et le Portugal, seul Suisse-Pologne a été un minimum à la hauteur. Retour sur les tops et les flops de ce samedi.

LES TOPS :

Xherdan Shaqiri (Suisse) :

Peu en vue depuis le début de l’Euro, Xherdan Shaqiri a tenu son équipe à bout de bras, en lui redonnant espoir dans les dernières minutes de Suisse-Pologne et de quelle façon ! A la 82e minute, le jeune ailier suisse, bien placé sur un centre mal renvoyé par la défense polonaise, arme un magnifique ciseau acrobatique à l’entrée de la surface de réparation, qui permet à son pays d’égaliser en trompant Fabianski. Le joueur de poche de Stoke City a même réussi son pénalty dans la séance de tir aux buts, en vain malheureusement.

Kamil Grosiscki (Pologne) :

Qui pourrait croire que le Kamil Grosiscki de ce mois de juin est le même joueur que l’on voit par intermittence au Stade Rennais. Le milieu polonais brille sur son aile gauche, ses accélérations ont déstabilisé la défense suisse toute la rencontre. Contre-attaquant hors-pair, c’est lui qui juste avant la mi-temps délivre une passe décisive pour Blaszczykowski sur un centre millimétré venu de la gauche. 

Les supporters gallois et (surtout) nord-irlandais :

Le Parc des Princes n’avait pas autant résonné depuis très longtemps. Dans la joie et la bonne humeur, malgré un match loin d’être à la hauteur de l’ambiance dans les tribunes, les supporters des deux équipes ont montré l’exemple cet après-midi. En infériorité numérique dans les travées du Parc, les supporters nord-irlandais ont pourtant été présents du début à la fin de la rencontre. Dès la 5e minute, ils entonnaient « Will Grigg’s on fire », le tube de l’été et de l’Euro, pendant plus de quatre minutes ! Un quart d’heure après la fin du match et l’élimination de l’Irlande Du Nord, ils chantaient encore en tribunes comme lors de toute la partie. Chapeau messieurs.

LES FLOPS :

Les 22 acteurs de Pays de Galles-Irlande du Nord :

Triste match entre les deux outsiders anglo-saxons. Alors que leurs supporters ont encore une fois mis le feu en tribunes, l’ambiance sur le terrain était pourtant loin d’être bouillante. Les deux équipes, visiblement en manque d’inspiration, ont donné raison aux détracteurs de l’Euro à 24 avec cette prestation insipide. La preuve avec le joueur phare des Gallois, Gareth Bale, qui n’a tiré que deux fois (un seul cadré) lors de cette rencontre et n’a pas touché un seul ballon dans la surface adverse. Pire : le seul but du match, celui qui qualifie le Pays de Galles pour les quarts de finales, est un contre-son-camp dégueulasse du Nord-Irlandais McAuley.

Robert Lewandowski (Pologne) :

Encore un match terne et pénible pour l’attaquant du Bayern Munich. Annoncé comme la star de son équipe, il n’arrive pas à assumer ce statut et n’a toujours pas scoré dans cet Euro. Triste statistique quand on sait que le garçon a planté plus de 30 buts en championnat cette saison. Entre choix trop individualistes qui ont ralenti les contres de son équipe et inefficacité devant le but (4 tirs, 2 cadrés), Robert Lewandowski n’est que l’ombre de lui-même depuis le début du tournoi.

Cristiano Ronaldo (Portugal) :

Transparent toute la rencontre, l’attaquant du Real Madrid avait pourtant l’occasion d’égaler le record de neuf buts en championnat d’Europe détenu par Michel Platini. Malheureusement pas de goal pour lui ce soir, le buteur lusitanien a comme son équipe subi le jeu face à la Croatie et on a répertorié qu'une seule frappe cadrée pour Ronaldo…à la 117e minute. Oui bon, il a le mérite par cette tentative de faire une passe décisive indirecte à Quaresma qui reprend bien la frappe contrée de son capitaine. On attend quand même mieux de la star du Portugal pour le quart de finale face à la Pologne.

L'Euro 2016

Après des matchs de poules décevants, il ne restait à cet Euro que la perspective d'offrir une phase à élimination directe être étincelante pour voir son blason se redorer un temps soit peu. Vu le spectacle du jour, c'est mal parti. Décidément, le football n'est pas au rendez-vous du fameux Rendez-Vous. Et ça fait tâche.

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