Ladies, bien le bonjour.
Que vous soyez bien au frais sous la clim’ de votre open-space ou en étoile de mer avec du sable dans la culotte (#lepirefléaudelaplage), vous n’avez sans doute pas pu échapper à l’événement du week-end (et même, de la semaine, c’est dire l’ampleur) : la reprise de cette très chère Ligue 1.
La Ligue 1, tout d’abord, qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit de la crème de la crème des championnats français. Le football, tel un oignon magnifique servant à rehausser vos non moins magnifiques spaghetti carbonara, fonctionne par couches. La première, la plus importante, c’est la Ligue 1. En-dessous, on trouve la Ligue 2 (coucou la Ligue 2), puis le championnat National (coucou le championnat National), le championnat de France amateur (CFA) (coucou le.. bon, ok, on arrête), le championnat de France amateur 2 (CFA 2), la Division d’honneur (DH) au niveau régional et les championnats régionaux et départementaux dont les noms diffèrent en fonction des régions (promotion d’honneur, promotion de ligue, etc.) On sait, ça peut faire peur mais n’abandonnez pas de suite ! Si la gent masculine a réussi à intégrer ce schéma pyramidal plus rapidement que la table de multiplication de 3, vous allez y arriver les doigts dans le nez, le nez dans le sable.
La saison a débuté vendredi dernier et se terminera le jour du 56e anniversaire de Patrick Bruel (Patrick, si tu nous lis, bisou), le 14 mai 2016, soit 38 « journées » de football. On dit « journée » mais on sous-entend week-end. Les matches sont répartis du vendredi soir au dimanche soir, hashtag logique tavu. Pendant ces 38 journées, 20 clubs vont s’affronter lors d’une phase aller et une phase retour. Un adversaire, deux matches : un à domicile (pas le vôtre) et un à l’extérieur. Et avant que certaines petites malignes ne nous disent « Euh, pardon mais chez moi 20 + 20 = 40 », laissez-nous préciser qu’une équipe ne peut, bien évidemment, pas jouer contre elle-même… Ceci est une histoire vraie.
Vingt équipes au plus haut niveau
Vingt clubs, donc, venus de toute la France et les heureux élus pour cette saison sont :
- le SCO d’Angers qui revient en L1 après 21 ans d’absence - welcome back les gars - et squatte déjà la première place (à titre légal, rassurez-vous)
- l’AS Monaco, la seule équipe du championnat de France non située en France (non, Monaco n’est pas français, n’allez pas nous brouiller avec la Principauté)
- le FC Bastia, ancien club de Djibril Cissé nouvel attaquant de Danse avec les stars 2015
- le SM Caen qui, contrairement à ce qu’il voudrait nous faire croire, n’est pas un grand fan de fouets et de cuir
- le FC Nantes dont on surnomme les joueurs les Canaris à cause de leurs maillots jaunes
- le Paris Saint-Germain qui, comme nous, adore dépenser des sommes extravagantes
- l’ESTAC Troyes, de son nom complet Espérance sportive Troyes Aube Champagne
- le GFC Ajaccio qui joue pour la première fois en L1
- les Girondins de Bordeaux parce qu’il n’y a pas que le vin dans la vie, il y a le foot aussi
- le FC Lorient, le club des Merlus dont les supporters passent étonnamment toujours à l'orange quand ils franchissent un feu
- l’Olympique lyonnais, le club géré par un certain Jean-Michel, champion du monde du tweet
- son copain de toujours, l’Olympique de Marseille, dont le quotidien connaît plus de rebondissements que la série Plus belle la vie
- le Stade de Reims champagne shower
- l’AS Saint-Etienne, qui détient encore le plus grand nombre de championnats de France (10)
- le Toulouse FC que vous pouvez appeler si vous voulez vous la péter « le Téfécé »
- le Stade rennais dont le gardien, Benoît Costil, est l’ex de Malika Ménard, miss France 2010 et dont la maman s'appelle Salma Hayek (excusez du peu)
- l’OGC Nice, qui a dans ses rangs Gautier Lloris, le petit frère d’Hugo, gardien de l’équipe de France
- l’En-Avant de Guingamp, le club préféré de Valérie Damidot
- le Lille OSC, aussi dit LOSC, les disparus en moins (quoi que)
- le Montpellier HSC que pourraient bien rejoindre les abdos de mister infirmerie, Yoann Gourcuff
A l’issue de la saison, les quatre premières places sont qualificatives pour les compétitions européennes que sont la Ligue des champions et la Ligue Europa mais pas de panique, ceci est une autre histoire. Les deux derniers clubs sont, quant à eux, relégués. Ils redescendent au niveau inférieur qui est, qui est, voyons si vous avez bien suivi… la Ligue 2 ! Si vous aviez la bonne réponse, bravo ! Vous n’avez rien gagné. Dans le cas contraire, on vous invite à relire et à prendre des notes (et sans ronchonner, c’est pour votre bien).
Pour échapper à la relégation, chaque équipe doit engranger un max de points à chaque journée. Une victoire = 3 points, un match nul = 1 point, une défaite = 0 point, c’est aussi simple qu’une chanson de Tal.
Voilà pour les bases ! Maintenant, faites-nous plaisir, ne fuyez plus les conversations foot à la machine à café ou au bar d’à côté, ouvrez plutôt grand vos oreilles. Et si certains détracteurs vous disent « la L1, ça pue, c’est nul, y’a jamais de buts, les arbitres sont en carton, les pelouses approximatives et les joueurs trop payés », adressez-leur l’un de vos deux majeurs délicats et forgez-vous votre propre opinion !
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