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Week-end 2 : le Baromètre des Bleus

Week-end 2 : le Baromètre des Bleus
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Selon l’expression consacrée, il y aurait en France pas moins de 60 millions de sélectionneurs. 60 millions d’individus faisant la pluie et le beau temps sur l’équipe de France. Dans cette noble tradition, voici notre baromètre des bleus façon Evelyne Dhéliat.

ILS RENTRENT DANS LA LISTE 

Alassane Pléa (Nice)

Le ciel était agité ce samedi au-dessus du stade de l’Aube pour la rencontre entre Troyes et Nice (3-3). Dans un match où, il faut bien l’avouer, on attendait surtout une grisaille monotone, les caprices des cieux nous ont offert un match entre éclairs et éclaircies, un match où Alassane Pléa a su rayonner. Un pénalty provoqué, un but et une passe décisive, c’est peu dire que l’ancien lyonnais a su se montrer décisif dans ce match de très bonne facture. 

Bilan : Alassane Pléa est encore très loin de l’Euro, sans doute trop loin mais avec le Sirocco dans le dos comme ce week end, qui sait ?

Bafétimbi Gomis (Swansea)

Une panthère sous le ciel gris de l’Angleterre ce n’est pas banal et pour tout dire on avait un peu peur que cela assombrisse considérablement les horizons bleus de Bafé. Pourtant, le temps semble au beau fixe pour Gomis. Après avoir accroché le champion en titre lors de la première journée, les hommes de Garry Monk ont remporté le match qui les opposait à Newcastle (2-0). Deux rencontres, deux buts, l’été réussit bien à Bafé.

Bilan : Si aucune perturbation ne vient gâcher l’embellie, Bafétimbi Gomis aura ses chances.

 

ILS RESTENT DANS LE GROUPE : 

Blaise Matuidi (PSG)

Quand le ciel du Parc des Princes se couvre, ce n’est pas forcément une mauvaise nouvelle. Parfois les rayons des Lucas et autre Cavani sont totalement occultés par un nuage, un cumulonimbus que l’on pourrait définir comme un phénomène dense et puissant, bref un Matuidi. Hier soir, face au Gazélec Ajaccio (2-0), Blaise a pesé sur le match, sans alourdir l’atmosphère, il a su, de sa propre surface jusqu’au but adverse, apposer sa patte et ses coups de pattes pour maintenir le climat parisien au sommet.

Bilan : Blaise, Who else ?

Dimitri Payet (West Ham)

Depuis qu’il a rejoint le Hammers, Payet ne cesse de donner des cauchemars aux supporters marseillais. Au sein d’une équipe limitée, le natif de la Réunion est un vent tropical qui parcourt les travées de Boleyn Ground. Une brise chaude et humide qui dissipe la grisaille londonienne et offre aux supporters en manque de stras quelques paillettes. Ainsi, même quand Leicester vient s’imposer sur le terrain de West Ham (1-2), Dimitri trouve le moyen de faire monter la température avec une frappe dans la lucarne. Insuffisant mais brillant.

Bilan : Peu importe le temps, Payet à un temps d’avance sur la concurrence. 

Olivier Giroud (Arsenal)

Giroud ne sera sans doute jamais une idole d’Arsenal. Trop maladroit pour certains, pas assez décisif pour d’autres, il n’en reste pas mois que sans lui les Gunners auraient connu plus d’une dépression. Ce week-end encore, les hommes d’Arsène Wenger peuvent remercier Giroud, qui, sur un éclair déchirant le ciel de Londres, a grandement participé à la victoire des siens sur le terrain de Crystal Palace (1-2).

Bilan : Olivier Giroud et l’équipe de France c’est comme la Normandie et le crachin, ça va ensemble.

 

ILS SORTENT DE LA LISTE : 

Alexandre Lacazette (Lyon) 

Le meilleur artificier de la saison passée (27 buts) a bien du mal à lancer sa saison. A l’image de son équipe et au contraire de son président, Alexandre Lacazette manque d’imagination et de folie en ce début de saison. Samedi encore, à Guingamp, malgré la victoire (0-1), le jeune attaquant français a semblé perdu et sans repère. S’il est bien trop tôt pour s’affoler, la réaction du jeune prodige ne devra pas tarder, au risque de s’enliser dans l’oeil du cyclone.

Bilan : Le temps était maussade ce week-end pour Lacazette mais on prévoit un retour du beau temps pour la prochaine journée. Indice de confiance : 3/5.

Mathieu Valbuena (Lyon)

De l’atmosphère brûlante de Marseille au manteau gelé de Moscou, Mathieu Valbuena a montré qu’il savait dompter les éléments pour imposer sa technique. Maintenant, un nouveau défi se présente face à lui. Au sein d’une équipe de Lyon aux dents longues et aux ambitions affichées, Petit vélo va devoir trouver ses marques au plus vite. Ce week-end face à Guingamp (victoire de Lyon 1-0), il n’a pas pesé autant qu’il l’aurait souhaité. Ancré dans une attaque lyonnaise qui n’est pas revenue de vacances, le natif de Bruges espère apporter du liant au plus vite, Deschamps aussi.

Bilan : Valbuena est dans un anticyclone, une zone de haute pression mais Evelyne ne cesse de le dire, c’est souvent signe de beau temps. 

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