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Paris veut enchaîner, Marseille veut enclencher

Paris veut enchaîner, Marseille veut enclencher
Edinson Cavani (Paris Saint-Germain)

Le PSG, leader, peut s'installer un peu plus confortablement sur son trône en cas de succès à la Mosson. Passi laisse l'OM aux mains de Michel, ange espagnol tombé du ciel qui espère bien remettre le groupe sur pieds. Ajoutez à cela un Bastia-Guingamp et vous aurez notre présentation de la troisième journée.

Le match qui détonne : Montpellier (20ème) - PSG (1er)

Il n’a fallu que deux journées aux joueurs de Laurent Blanc pour prendre la tête du championnat. Deux journées, deux victoires et deux buts la semaine passée pour une victoire face au Gazélec sans mettre les doigts dans la prise. Triples champions de France en titre, les Parisiens n’ont sans doute aucune envie de revivre le même début de saison compliqué que l’an passé. Et même s’ils sont privés de plusieurs joueurs (Ibrahimovic, Di Maria, Digne, Van der Wiel et Verratti), ça ne devrait pas leur poser trop de problèmes.

Les mecs de la Paillade, eux, attendent toujours de débloquer le compteur de la saison 2015-2016. Pire, ils pointent à la dernière place du classement après deux défaites face à Angers (0-2) et à Rennes (1-0). Pire encore, Geoffrey Jourdren, le portier héraultais est forfait pour la rencontre. Mais Rolland Courbis n’est pas inquiet : « Rencontrer le PSG avec 0 point au compteur, cela complique la donne mais c’est aussi une occasion de se rassurer ». Ouais mais bon, c’est comme parier sur Ribéry à un concours d’orthographe, y a un moment faut pas se voiler la face.

Le match dont on se tamponne : Bastia-Guingamp

Loin de nous l’idée de nous mettre à dos la Corse et la Bretagne - on aime trop les crêpes et Pascal Olmeta pour ça - mais il faut regarder les choses en face, ce match nous en touche une sans faire bouger l’autre. Avec Montpellier et Marseille, Guingamp est l’une des trois seules équipes à ne pas avoir encore récolté de points. La semaine dernière, les Bretons se sont même pris un pion de leur ancienne gloire locale, Claudio Beauvue. Les Bastiais, eux, ont perdu Jean-Louis Leca sorti sur blessure contre Lorient samedi dernier (1-1). Mouais. Bof. Même la première titularisation du nouveau gardien Jesper Hansen ne nous fait pas frétiller.

Il faudra vous y faire : Ange-Casanova est un stade de Ligue 1 désormais

C'est vrai qu'on a déjà beaucoup parlé du Gazélec Ajaccio mais pour de bonnes raisons puisque le petit club corse souffle un sacré vent de fraîcheur sur la Ligue 1. Et ce week-end, la Ligue 1 va connaître un sacré événement puisque pour la première fois de son histoire, le petit frère de François Coty (le stade de l'AC Ajaccio), à savoir le stade Ange-Casanova - du nom d'un ancien président du club - va ouvrir ses portes à la Ligue 1. Alors on vous le dit tout de suite, vu depuis votre télévision, l'antre corse fera tâche à côté du Vélodrome et autres Stade Pierre Mauroy. Mais les 8000 places ne devraient pas avoit trop de mal à trouver preneur et contre Angers dès ce week-end, les supporters risquent de faire bouillir cette petite marmite. Les joueurs quant à eux, seront traités comme des stars. La pelouse - toute neuve - a été importée d'Espagne et provient du même fournisseur que le Real Madrid. Excusez donc du peu !

Le joueur qui va faire parler de lui : Alexandre Lacazette (OL)

Il a animé une grande partie de l'été en laissant planer un gros doute sur sa prolongation de contrat à Lyon ou sur son éventuel départ vers une grosse écurie européenne. Mais le coeur a parlé, les billets de banque aussi, et le chouchou de Gerland foulera bien les pelouses françaises pour au moins une saison de plus. Et celui qui rêve de devenir le premier buteur du Grand Stade lyonnais serait bien avisé d'ouvrir enfin son compteur buts cette saison. Le meilleur scorer de la saison passée est passé tout prêt contre Lorient (0-0) et s'est montré maladroit à Guingamp malgré la victoire des siens (0-1). Pour conclure cette entame de saison bretonne des Lyonnais contre Rennes ce samedi (17h), Alexandre la gâchette aura les crocs et nous le scruterons évidemment à la loupe. 

Le stade où on aimerait être ce week-end : Stade Vélodrome

Déjà, pour voir si l’OM va enfin gagner un match.

Ensuite, pour voir le vaillant Michel prendre la pole devant Franck Passi.

Et aussi pour voir Rémy Cabella, et lui dire qu’il nous avait manqué.

Ce qui est dit… est dit

« Je me fais du souci mais pour le moment je ne dis rien. Je ne virerai personne ça coûte trop cher. Ou alors à la Bielsa : ‘‘Démissionne’’. C’est peut-être une idée que je donne à Courbis (rires). (…) J’adore Courbis mais son idée de ne pas vouloir faire des matches amicaux… Il faut être barjot pour ne pas avoir fait de matches amicaux. On aurait vu nos carences et on aurait pu les gommer. »

Louis Nicollin, toujours aussi franc, à propos de son entraîneur.

Il aurait mieux fait de se taire

«Quand j’ai appris que Michel allait être nommé entraîneur de Marseille je me suis dit : Ils ne sont pas dans la merde. Marcelo Bielsa avait du charisme, mais lui, dans un vestiaire, ce n’est pas un meneur d’hommes. Aucun joueur ne pouvait le supporter. Ce qui est devant la caméra, c’est Michel. Mais derrière, il n’y a rien. Son adjoint a intérêt à être bon. Il est hypocrite. Mais je lui souhaite la bienvenue à Marseille et j’espère que tout va bien se passer», a balancé dans les colonnes de l’Equipe, l’international camerounais Gaëtan Bong. Evidemment, il n’a pas manqué de préciser qu’il ne disait pas tout cela parce que Michel ne l’a pas fait jouer à l’Olympiakos. Mais bien sûr ?

On vous l’assure, ce onze va briller ce week-end

Kévin Trapp (PSG)

Serge Aurier (PSG)
Thiago Silva (PSG)
David Luiz (PSG)
Maxwell (PSG)

Adrien Rabiot (PSG)
Thiago Motta (PSG)
Blaise Matuidi (PSG) 

Lucas (PSG)
Ezequiel Lavezzi (PSG)
Edinson Cavani (PSG)

(et on n'est même pas pro-PSG...)

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