L'action de la rencontre :
L'ouverture du score du PSG par Javier Pastore. C'est ce but qui a donné un coup de fouet aux partenaires de l'Argentin. En effet, la machine parisienne ronronnait jusqu'à cette 18ème minute. Ensuite, les Parisiens ont attendu la deuxième mi-temps pour se mettre définitivement la rencontre dans la poche.
Au coeur du match :
Avec cette semaine de 3 matches, Laurent Blanc pouvait étaler la qualité de son banc avec les titularisations de Marquinhos et Javier Pastore. Mais devait surtout faire oublier la contre-performance affichée samedi contre Reims (1-1), où ses joueurs sont apparus fébriles et sans idées. Une consigne bien reçu par Edinson Cavani qui tentait de mettre rapidement les siens à l'abri : l'Uruguayen coupait parfaitement le centre de Van der Wiel mais Jonas Lössl avait déjà la main chaude (3').
Face à des Bretons attentistes, les Parisiens tentaient de contourner ce bloc en passant par leurs latéraux, montant régulièrement pour apporter le surnombre. En manque d'inspiration dans la dernière passe, il fallait la technique de Javier Pastore pour débloquer la situation. Son tir à ras de terre et appuyé comme il faut ne donnait aucune chance d'intervention au portier guingampais (1-0, 18'). Un but qui a eu le mérite de donner du peps et de l'envie aux champions de France en titre. En confiance, ces derniers emballaient enfin la partie et multipliaient les assauts. Zlatan Ibrahimovic, décevant samedi, n'était pas loin de doubler la mise deux minutes après d'un lob subtile. Les joueurs des Côtes d'Armor, dépassés, voyaient tous les ballons filer sous leurs yeux, absorbés par la possession de balle intrinséquement locale. Après avoir laissé passer l'orage, le huitième de Ligue 1 mettait enfin à contribution Kevin Trapp. Yannis Salibur, aligné en pointe ce soir, crystallisait ce réveil guingampais d'une frappe lointaine (43') et surtout d'un coup franc qui prenait le chemin de la lucarne (44'). Sur le corner que concédait le portier parisien, Younousse Sankharé, le milieu de terrain formé au PSG, n'était pas loin de doucher son ancien stade. Seul dans la surface, il envoyait le cuir dans les travées du Parc. A la pause, les Parisiens ne comptaient qu'un but d'avance, de quoi donner des espoirs de remontée aux protégés de Jocelyn Gourvennec.
Pas vraiment ce qu'il s'est passé, tant les Parisiens ont déroulé dans le second acte. Di Maria a profité d'une erreur de Jonas Lössl (2-0, 63') pour marquer son premier but dans le championnat de France. Dans les dix dernières minutes, Zlatan Ibrahimovic donnait plus d'ampleur au score et mis un terme au suspense (s'il y en avait un). Au plus grand bonheur du speaker du PSG qui faisait enfin résonner le nom du géant suédois, en Ligue 1. Score final 3-0, le Paris-SG reprend sa marche en avant, après deux matchs nuls.
L'acteur phare de la rencontre :
Zlatan Ibrahimovic. Beaucoup plus à l'aise techniquement que contre Reims samedi (1-1), décrochant souvent pour orienter le jeu, il a retrouvé le chemin des filets et est à l'origine des deux autres buts. Ca lui fera du bien pour la confiance. Se permet même le luxe de louper un penalty en fin de rencontre (86'). Avec désormais 107 buts au compteur, il n'est plus qu'à deux unités de dépasser la légende vivante du club, Pedro Miguel Pauleta.
Taux de régalade :
Victoire logique du PSG qui a dominé cette rencontre de la première à la dernière minute. Dans le jeu et dans le rythme, c'était quand même beaucoup mieux qu'à Reims. Une prestation qui n'a laissé aucune chance à son adversaire du soir Guingamp, inexistant. Les Bretons ont été trop attentistes et ne se sont montrés dangereux qu'en fin de première période. Fin de série pour eux qui restaient sur trois victoires.
6/10