Loin de Louis-II, l’AS Monaco reste solide à défaut de briller. Alors que la formation de Leonardo Jardim n’a toujours pas décroché la moindre victoire sur ses terres, elle a fait match nul à Guingamp (3-3) et aligné un cinquième match sans défaite en cinq déplacements cette saison. Solide. Comme à Montpellier, les Monégasques ont pris part à une rencontre spectaculaire. 3-3, ça signifie évidemment que Monaco a encore une fois convaincu offensivement, notamment grâce à l’apport de Bernardo Silva – qu’on ne présente plus – auteur de l’ouverture du score sur un contre. Grâce à un Raggi offensif et un Nabil Dirar des grands soirs (un but, une passe décisive), les hommes de Jardim ont ébranlé la défense morbihannaise. 3-3, ça veut également dire que Monaco n’a pas la même stabilité défensive que l’an dernier et que, quelque part, quelque chose ne tourne pas rond dans son effectif. Avec un milieu de terrain moins performant, les Monégasques ont laissé Guingamp revenir par trois fois grâce à Privat sur corner et Benezet – par deux fois - d’une reprise du droit d’abord puis sur une frappe dévissée mal anticipée par Subasic. L’ancien Caennais, très à l’aise, empêche les Monégasques de décoller, eux qui restent figés au 8ème rang.
Montpellier se libère
L’événement de l’après-midi, c’est aussi la première victoire de la saison de Montpellier. Opposés à Lorient, les Héraultais ont fait preuve de caractère et de générosité pour enfin débloquer leur compteur et s'imposer (2-1). Les hommes d’un Rolland Courbis qui va pouvoir souffler un peu ont ouvert le score grâce à Ramy Bensebaini sur un corner. Si le but du jeune défenseur a mis les Pailladins sur orbite, ceux-ci ont vu le fantôme de Monaco (défaite 3-2 après avoir mené 2-0) resurgir tout à coup lorsque Rafidine Abdullah a trouvé la lucarne de Pionnier en allumant une frappe somptueuse des vingt mètres. Mais le jour était venu pour les Montpelliérains qui voyaient Jonas Martin les remettre définitivement devant en reprenant un centre de Roussillon. Grâce cette victoire, les partenaires de Daniel Congré laissent le Gazélec Ajaccio lanterne rouge sans s’extraire toutefois de la zone de relégation.