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J9. Paris se détache, Angers et Caen s'installent

J9. Paris se détache, Angers et Caen s'installent
Zlatan Ibrahimovic (Paris Saint-Germain)

Après sa victoire poussive face à Marseille (2-1), le PSG compte désormais cinq points d'avance sur ses deux poursuivants, Angers et Caen. Derrière, Monaco, Saint-Etienne et Bordeaux déçoivent encore tandis que Lyon et Lacazette se sont remis sur les bons rails. Tout derrière, le Gazélec et Troyes n'en finissent plus de galérer.

Ils ont passé un meilleur week-end que vous

Alexandre Lacazette peut enfin desserrer le lacet de son short. L’attaquant lyonnais a inscrit son deuxième but de la saison, le premier dans le jeu. Muet depuis 4 rencontres, en comptant les deux matches de Ligue des Champions, l’international français a surtout permis à l’OL de remporter une victoire importante face à une coriace équipe de Reims (1-0).  De plus, le Gone a montré qu’il avait de la ressource mentale car trois minutes avant la délivrance, son penalty avait trouvé la barre de Johnny Placide.

La semaine passée, on vous avait certifié que le SCO d’Angers n’allait plus être considéré très longtemps comme un tube de l’été après sa victoire au Vélodrome (2-1). Et on vous a vu esquisser un léger sourire en coin. Encore une fois, on ne vous avait pas menti. Les Angevins ont enregistré leur cinquième victoire de la saison en disposant avec autorité du SC Bastia (1-0). Pour la première fois de la saison, les hommes de Stéphane Moulin se sont créés une kyrielle d’occasions et ont totalement dominé la rencontre. Le SCO n’est donc pas le surprenant dauphin du PSG, mais simplement son dauphin.

Sur la troisième marche du podium, on trouve une autre équipe que l’on n’attendait pas à pareille fête. Mais force est de constater que leur place n’est pas usurpée. Grâce au premier but de son goleador Andy Delort à Michel d’Ornano, les Caennais ont maté l’AS Saint-Etienne (1-0) et réalisent le meilleur début de saison de leur histoire. Après avoir pris le dessus sur le GFC Ajaccio la semaine passée (2-0), les Malherbistes enchaînent aussi un second succès de rang sur leurs terres. Une performance toujours très difficile à réaliser.

Ils se réveillent avec la gueule de bois

La très grosse gueule de bois du week-end est pour l’Olympique de Marseille de Michel. Pour ceux qui n’ont pas regardé le Classico (y’a des gens qui n’ont pas de vie), vous vous demandez pourquoi ? Une défaite 2-1 au Parc des Princes n’a, en soi, rien d’infâmant. Mais quand vous ouvrez logiquement le score, que vous avez l’ascendant pendant une bonne partie de la rencontre et que vous mettez en péril l’équilibre du milieu de terrain parisien et qu’au final, ça donne zéro point, y’a de quoi perdre la boule. Surtout quand l’adversaire prend l’avantage sur deux penalties –plutôt justifiés– sifflés à trois minutes d’intervalle et que par la suite, vous manquez un penalty (Barrada). Mais même avec Rolando et De Ceglie titulaires, l’OM vaut bougrement mieux que cette 16ème place bien tristoune.

On vous avoue une chose. On avait préparé « GFC Ajaccio » dans la section du dessus. Avec la réception du sympathique Toulouse FC ce week-end, on s’est dit « Banco, le Gaz remporte sa première victoire en Ligue 1, faut qu’on soit prêts ! » Et ben, toujours pas. Pourtant, un Gazélec pour la première fois ultra réaliste, menait 2-1 à la pause et on y a vraiment cru. Mais un but contre son camp d’Issiago Sylla viendra remettre les Haut-Garonnais à hauteur des Corses. Bon, pour cette fois, on se contente d’une statistique : les Gaziers ont, pour la première fois de la saison, marqué à deux reprises.

Dans leur galère, les Corses peuvent toutefois compter sur la solidarité de leur compagnon de galère troyen. Le team de Jean-Marc Furlan attend aussi désespérément son dépucelage. L’énergie est là, mais les Aubois sont encore trop indisciplinés pour conclure. Même s’ils possèdent une longueur d’avance sur le Gazélec, lanterne rouge, le constat est plus alarmant pour l’ESTAC. Après 9 journées, Troyes a déjà joué à six surprises sur son terrain. Pour aucune victoire donc. On en doute fort, mais espérons que l’adage qui dit que les « voyages forgent la jeunesse » puisse s’appliquer au malade de l’Aube.

Un petit mot aussi pour les Girondins de Bordeaux qui ont, une fois de plus, déçu en s’inclinant sur la pelouse de Lorient (3-2). Pour justifier l’irrégularité de son équipe, Willy Sagnol a clamé son désir de jouer le lundi soir. D’une part, ça mettrait en concurrence le Laval-Bourg-Péronnas en Ligue 2 et ça viderait encore plus les gradins du Matmut Atlantique, donc on n’est pas d’accord. Et cette sempiternelle excuse de la Ligue Europa pour expliquer ses déboires en championnat… Cette semaine, c’est la rédaction de Rue du Football qui finit avec la gueule de bois !

Le Top Buts du week-end

Pas d’envolée lyrique ce week-end mais on a tout de même retenu deux réalisations. Pour la première, on a décidé de mettre à l’honneur le premier but en professionnel du Bordelais Adam Ounas. Lancé dans le grand bain à Lorient, il n’a mis que 18 minutes pour faire trembler les filets de Benjamin Lecomte. Sur un centre de Poundjé, il s’élève plus haut que toute la défense morbihannaise et décroise sa tête qui finit dans le coin gauche du portier lorientais. L’enroulé du pied droit du Lillois Djibril Sidibé face à Montpellier est un modèle du genre. Et puis ce n’est pas tous les jours que Lille marque des buts. Donc si en plus, il est beau...

La stat qui tue

13 sur 26. Les tireurs de penalty ne sont pas à la fête après 9 journées en Ligue 1 avec seulement 50% de réussite dans l’exercice. Ce week-end, Alexandre Lacazette, Abdelaziz Barrada et Pedro Henrique se sont manqués dans l’exercice. Zlatan Ibrahimovic a fait remonter la moyenne en scorant à deux reprises sur penalty face à Steve Mandanda.

Le discours de bistrot

Rihanna est-elle la dernière conquête d’Ezequiel Lavezzi ? Vous aussi, dans votre canapé dimanche soir, vous vous demandiez « Pourquoi tous ces plans de la chanteuse Rihanna ? » Alors oui, la créature venue de la Barbade est charmante, on vous le concède. Mais ces prises de vie n’étaient pas anodines quand on sait qu’Ezequiel Lavezzi est célibataire depuis peu. S’est-elle rendue au Parc des Princes pour admirer le désormais célèbre string blanc de l’Argentin, qui circule sur les réseaux sociaux ? Finalement, on n’a pas vraiment envie de savoir.

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