- Footballeur, sénateur, entraîneur, il a touché à tout au cours de sa vie
Agé de 46 ans, le natif de Dongelberg est à la tête de la sélection belge depuis juin 2012. Né cinq ans avant James Blunt (oui, James Blunt a 41 ans, cela ne nous rajeunit pas), Marc Wilmots a été tour à tour joueur, international (il compte 70 sélections), entraîneur, commentateur sportif et homme politique. En 2003, il est élu sénateur sur la liste du Mouvement Réformateur (MR) de son ami Louis Michel. En tout cas, on l'imagine aussi très bien chanteur, déclamant à ses joueurs qu'ils sont "beautiful, it's true".
- Bordeaux, c’est sa maison
Entre deux passages au FC Schalke 04 (1996-2000 puis 2001-2003), Marc Wilmots est venu découvrir les joies du championnat français avec les Girondins de Bordeaux. Aligné aux côtés de Pedro Miguel Pauleta, Christophe Dugarry ou Lilian Laslandes (à dire vite, dix fois de suite), l’attaquant belge a inscrit 8 buts en 30 matches. Aujourd’hui, il reste très attaché à la ville où il a une maison et aime y rentrer dès que possible.
- Il gère son équipe comme une famille
« Je suis dur avec mes joueurs parce que je les aime beaucoup », qu’il disait au JDD en mai 2014. Si c’est pas de la phrase de paternel en puissance ça, on boit notre soupe cul sec. Très proche de ses joueurs, le Belge se considère peut-être plus comme un capitaine que comme un coach. « En match, je communique avec mes hommes de la même façon que je le faisais avec mes coéquipiers, il y a quelques années. » Il met un point d’honneur à ce que les joueurs viennent avec le sourire.
- C’est un sélectionneur très performant
Il a réussi son pari, qualifier son équipe pour un 5e championnat d’Europe et, cerise sur le gâteau, il a mené son groupe à la première place du classement Fifa. En 2012, lorsqu’il est arrivé à la tête de la sélection nationale, elle pointait à la 44e place. Son bilan est très bon : 40 matches, 27 succès, 7 nuls et 6 défaites, soit 68% de victoires.
- Sa méthode : un peu de lui et un peu d’Outre-Rhin
Avec six saisons passées en Allemagne, l’ancien international belge a hérité d’une certaine culture germanique. Perfectionniste et rigoureux, il aime les joueurs qui osent mais n’apprécie pas avoir un seul buteur. « S’il est en panne, on est mal. » C’est pourquoi il s’attache à ce que tout le monde tente sa chance et prône un football de « défense tout en avançant ». Confisquer le ballon et les espaces aux adversaires pour prendre le jeu à son compte.
- C’est un grand amateur de champagne
(En même temps, qui ne l’est pas ?)
Ce fan de bubulles a une façon bien à lui de sanctionner un joueur qui arrive en retard. Chez les Diables rouges, pas d’amendes mais une tournée de champagne pour tout le staff et les joueurs. Ça donnerait presque envie de dérégler les horloges de ses coéquipiers.
- Sa femme est la fille de son premier président
L’Alexandre Pato belge. Il a 17 ans, elle en a 15 lorsqu’il la rencontre pour la première fois. Katrien Lambeets est la fille de Guy Lambeets, l’ancien président du club de Saint-Trond où Marc Wilmots a fait ses débuts en pro.
- Olé, toro !
L’ancien joueur de Schalke 04 est surnommé « le Taureau de Dongelberg » en référence à ses origines rurales, sa carrure et sa combativité. C’est quand même autre chose que « Petit Vélo ».
- Il avait ouvert le score face au Brésil lors de la Coupe du monde 2002
Nous sommes à la 35e minute du huitième de finale face au Brésil et le score est toujours vierge quand Marc Wilmots reprend de la tête un centre de Verheven. Le ballon vient se loger dans le petit filet. Les Belges exultent mais l’arbitre, Peter Prendergast, refuse le but pour une soi-disant faute sur Roque Junior. Pourtant, le but est parfaitement valable mais c’est le Brésil qui finit par l’emporter 2-0. Treize ans plus tard, la Belgique n’a toujours pas digéré la décision. L’arbitre, lui, persiste et signe.
- Son fils suit ses traces
Reno Wilmots, 18 ans, a joué en juin ses premières minutes avec les pros de Saint-Trond lors de deux matches amicaux qui se sont soldés par deux victoires. C’est qu’il ne veut pas marcher à l’ombre, le p’tit gars.