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Paris c'est triste, mais ça gagne

Paris c'est triste, mais ça gagne
Zlatan Ibrahimovic (Paris Saint-Germain)

Vous avez préféré faire des pancakes plutôt que de regarder Bastia-PSG ? Grand bien vous a pris. Les pancakes, c’est beau, c’est bon et ça ne vous déçoit jamais. Pas comme un match de Ligue 1. Les Parisiens se sont tristement imposés 2-0 sur la pelouse de Furiani grâce à un doublé d'Ibrahimovic et un but hors-jeu.

Avant aujourd’hui, il n’y avait jamais eu de 0-0 à Furiani entre Bastia et le PSG. Aujourd’hui, il n’y en a toujours pas mais demain, il y en aura peut-être un. Ça, c’est dit. Leader invaincu avec 23 points, sept victoires et deux matches nuls, les Parisiens ont fait pâle figure sur le champ de patates d’Armand-Cesari mais ont pu compter sur leur numéro 10. L’an passé, les Bastiais avaient réussi, chez eux, à faire tomber les champions de France en titre (4-2 et un doublé de Julian Palmieri). Pourtant volontaires et vaillants, les hommes de Ghislain Printant n’ont pas pu réitérer la performance cette saison.

On va vous épargner la première heure de jeu et sauter directement à la première frappe cadrée parisienne. Elle est signée Edinson Cavani (60e) et, bien évidemment, elle ne franchit pas la ligne de but. Pas parce que l’Uruguayen est en carton (quoi que) mais parce que Jean-Louis Leca s’interpose. Et le Superman bastiais est au taquet. A l’image de son équipe, il ne lâche rien. Mais la chance ne sourit pas toujours aux plus méritants. Javier Pastore sert Edinson Cavani, hors-jeu, qui contrôle et centre en retrait pour Zlatan Ibrahimovic. Ayant épuisé son quota de ratés du jour, le Suédois n’a pas d’autre choix que de la mettre au fond (0-1, 72e). Franchement, même votre arrière-grand-mère l’aurait vu. Et sans ses hublots. Tristesse.

Une autre raison de déprimer devant ce match ? Il fait soleil à Bastia et le thermomètre atteint les 18 degrés. Ouais, ça mérite bien une seconde tournée de pancakes bien chauds.

Ezequiel Lavezzi, fraîchement entré en jeu, sert Serge Aurier qui déborde et offre un caviar à Ibrahimovic. Le Suédois double la mise (0-2, 83e). Brandao cherche des solutions mais centre en direction d’un supporter derrière le but. Ok, il avait peut-être l’air sympa mais il n’était pas sur le terrain. C’est sans doute son coiffeur qu’il voulait remercier. (Bordel, mais y’a vraiment des gens payés pour faire ça ?)

Salvatore Sirigu, relégué sur le banc au profit de Kévin Trapp depuis le début de saison, en a profité pour se laisser pousser la barbe. Sans doute pour paraître plus impressionnant, Slimani style. Tiens, en parlant de ça, que ce soit Zlatan ou Fofana, les mecs ont enchaîné les drops. Sans doute pour nous dire que sportivement parlant, il y a bien plus palpitant à venir. C’est noté les gars, rendez-vous dans deux heures.

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