Malheureux contre le PSG avant la trêve car séduisant mais finalement battu (2-1), l’Olympique de Marseille n’est toujours pas sorti de sa mauvaise spirale. Loin de là même. Face à Lorient, les hommes de Michel devaient impérativement l’emporter mais ils ont une fois encore déçu dans les grandes largeurs. Tout était pourtant bien parti au Vélodrome avec un début de match convaincant des Olympiens matérialisé par l’ouverture du score sur penalty de l’inévitable Michy Batshuayi. A l’origine de la faute, François Bellugou s’est pris pour un joueur de volley dans sa propre surface. Si le clin d’œil aux finalistes français des Championnats d’Europe contre la Slovénie (ce soir, 19h45) est louable, niveau efficacité, on repassera. Se rappelant au bon souvenir de son éclatante victoire la saison dernière (3-5), Lorient s’est alors rebellé pour obtenir une égalisation rapide suite à une action peu spectaculaire. A la réception d’une longue ouverture, Benjamin Moukandjo a résisté à Nicolas N’Koulou sous l’œil passif de Rolando pour aller crucifier un Mandanda pris au piège. Si niveau passivité, le clin d’œil des défenseurs marseillais à l’équipe de France de rugby balayée hier soir par la Nouvelle-Zélande (63-12) est honorable, niveau productivité, faudra revenir.
OM, triste OM...
Pas mécontents de leur point virtuel pris au Vélodrome contre une équipe supposément affamée – ce qui reste encore à vérifier, nos chercheurs sont sur le coup - les joueurs du FC Lorient ont joué à leur main en seconde période. Efficaces et appliqués défensivement, à l’image de leur solide duo de défenseurs centraux Koné-Touré, les hommes de Sylvain Ripoll ont su parfaitement museler Cabella et consorts. Et lorsque ça craquait un peu dans la forteresse bretonne, Benjamin Lecomte se mettait en lumière pour repousser une frappe vicelarde signée Romain Alessandrini (77ème). Le même Lecomte annihilait enfin le dernier espoir olympien de l’emporter en sortant dans le bon timing dans les pieds d’un Rolando monté aux avant-postes sur un corner. Contraints de partager les points, les hommes de Michel n’ont plus gagné en Ligue 1 depuis un mois (4-1, contre Bastia) et stagnent à une déprimante 16ème place au classement. Les Lorientais, eux, sont tranquillement installés dans la première moitié de tableau (8èmes) avec 15 unités au compteur. Loin, bien loin des marasmes marseillais.