L’action du match
A la 4ème minute de jeu le jeune toulousain Zinédine Machach fait faute sur Adrien Rabiot qui vient de récupérer le ballon au milieu de terrain. Le coup de pied arrêté assez lointain tiré par Angel Di Maria vient se loger au fond des filets. Aly Ahamada, le gardien toulousain, n’a pas bougé. Le festival de buts parisiens est lancé. Avec ce but, l’Argentin est impliqué sur 7 des buts parisiens après 9 matchs joués (4 buts, 3passes décisives). Solide.
Au cœur de la rencontre
Une 1ère période uniquement parisienne
Il a fallu 4 minutes aux Parisiens pour lancer la rencontre et 18 pour ôter le peu d’espoir aux Toulousains (en admettant qu’ils en aient eu). Le PSG double en effet la mise à la 18ème minute. A la suite d’un centre de Di Maria, Zlatan Ibrahimovic peu en vue jusqu’à présent marque son 8ème but de la saison. Après une déviation du suédois vers Van Der Wiel, le défenseur Marcel Tisserand remet maladroitement la balle à Zlatan qui conclut de la tête. Ce but est son 50ème au Parc des Princes.
Nullement inquiété par l’équipe adverse, Kevin Trapp commet alors une bourde qui heureusement face au 19ème de Ligue 1 n’a eu aucune conséquence. En effet juste après le deuxième but parisien, le portier allemand prend à la main le ballon suite à une passe de Van Der Wiel. Cette erreur de concentration pourrait être anodine si ça n’était pas la 3ème du gardien de la capitale depuis le début de la saison. Les deux premières ayant entrainé des buts face à Bordeaux et au Real Madrid.
Le TFC qui a choisi de défendre n’a pas d’occasions en première période. La première frappe toulousaine (très au dessus du cadre) intervient à la 12ème minute par Oscar Trejo. Les Toulousains rentrent alors aux vestiaires avec un bilan très pauvre : 0 tirs cadrés, 0 centre.
Un festival de buts
Les deux équipes reviennent des vestiaires avec le même état d’esprit. Dès la 50ème minute, Edison Cavani tente une belle frappe plein axe heureusement pour Toulouse très bien détournée par Ahamada. Après une mésentente entre Van Der Wiel et David Luiz, les joueurs de Dominique Arribagé sont à deux doigts de revenir à 2-1. Jean-Daniel Akpa-Akpro intercepte le ballon mais n’assure pas sa passe dans la surface vers Martin Braithwaite. Les Toulousains viennent de rater une grosse occasion d’essayer de semer le doute dans les esprits parisiens.
Face à des adversaires passifs et inoffensifs, les Parisiens finissent par dérouler. Rentré à la 63ème minute à la place d'un Cavani décevant, Lucas ne met que trois minutes à conclure de la tête une belle séquence collective. Au début de l’action, le Brésilien reprend un centre de Van Der Wiel et inscrit son 3ème but de la saison. Intenable, l'ailier part neuf minutes plus tard de la ligne médiane et enchaîne dribbles et passements de jambe avant de frapper au but. Détournée sur sa droite par Ahamada, la frappe est reprise par Zlatan qui signe un doublé. Le Suédois ne se contente d'ailleurs pas de si peu et est l’auteur d’une passe décisive pour Ezequiel Lavezzi deux minutes plus tard. L’Argentin, tout juste entré en jeu à la place de Di Maria, profite de la passe de Zlatan pour inscrire le 5ème but parisien et conclut la marque.
Impitoyables, les Parisiens n’ont donc rien lâché face à une équipe de Toulouse impuissante et prennent le large avec 13 points d'avance sur Lyon en attendant le derby de demain soir.
L’acteur phare du match : Lucas
Lucas est entré en jeu avec un état d’esprit exemplaire. Profitant de chaque minute de jeu qui s’offre à lui, le Brésilien a été l’auteur d’une très belle prestation. Quand Cavani est décevant comme cet après-midi et mardi à Madrid, Lucas montre à Laurent Blanc qu’il est bien présent et qu’il faut composer avec lui.
Le taux de régalade
Les Parisiens ont tué le match avant même les 20 minutes de jeu.. Après le 2ème but, l’intérêt du match s’est vite résumé à une question : « Combien les Toulousains vont-ils en prendre ? » Avec 3 buts en 12 minutes, la rencontre a ensuite viré à la démonstration. Pour le plaisir des yeux. Certainement pour celui des Haut-Garonnais, décidément bien mal en point.