Les Caennais veulent gagner et créer l’exploit, oui bon, comme tout le monde. Un début de partie intense, avec un Delort qui accélère dès la 2e minute, et un Lucas seul dans la surface à la 3e. Les hommes de Patrice Garande laissent les Parisiens s’installer dans leur moitié de terrain, et jouent beaucoup en contre. La défense parisienne est bien en place, avec comme d’habitude un Silva irréprochable. Le jeu s’accélère un peu, Verratti lance Aurier à droite, qui centre au milieu de la surface. Ben Youssef repousse en plein axe, sur Di Maria qui ajuste et marque. 0-1 pour Paris. Les Malherbistes ne déjouent pas, et répliquent à la 21e avec Delort, hors-jeu. Et puis à la 23e, surement l’action du match : Ibra frappe deuxième poteau, pas assez fort. Lucas reprend derrière sur le dégagement du gardien, qui repousse sur Zlatan. Le Suédois tire sur la barre et reprend en retournée acrobatique, mais c’est miraculeusement arrêté par Vercoutre. Les Caennais continuent de pousser, malgré l’omniprésence des Parisiens dans leur moitié de terrain. Et puis, comme il fallait s’en douter, Zlatan avait besoin de concrétiser. C’est donc tout naturellement qu’Ibra reprend un ballon aux 20 mètres, avec la spontanéité d’un enfant et une puissance impressionnante. Pleine lucarne et ça fait 0-2.
Et on repart, avec les mêmes acteurs et la même envie. Du coup, on marque encore. 50e minute, centre de Maxwell sur Lucas, qui remet au second poteau pour un lobe aux 6 mètres de Di Maria, qui avait bien suivi sur cette action. Le SMC continue de jouer, mais ça devient de plus en plus difficile face à des Parisiens très en forme et plus que sérieux. Garande fait rentrer Makengo (17 ans) à la place de Delaplace. Motta cède lui sa place à Rabiot à la 63e. Trapp est très vigilent dans sa surface, et réalise de bons arrêts en cette seconde période. Nicolas Seube cède sa place à Adéoti pour Caen et Lucas se fait remplacer par Lavezzi pour le PSG, à la 71e. Quelque chose d’incroyable se produit alors à la 83e : Thiago Silva fait une faute (poussette sur Delort). Donc penalty pour Caen. Et qui répond aux « la boulette, la boulette » chantés par les supporters Caennais ? Kevin Trapp évidemment, qui repousse le penalty et permet à Paris de rester la meilleure défense de Ligue 1. Mais les Malherbistes ont un mental d’acier, et poussent avec notamment un coup franc obtenu par Bazile à la 88e. Dans le mur.
Le match se solde par un 0-3 pour le PSG. Le sérieux des joueurs parisiens a évidemment payé, et c’est avec 51 points en 19 matchs que les hommes de Blanc partent en vacances. Aller, à l’année pro !