7 buts en 17 matchs. Bilan correct pour le natif de Sarcelles pour une première partie de saison, où on l'a senti bouder ses dirigeants les premiers mois, la faute à son transfert avorté à Séville, champion d'Europe en titre puis à l'OM. Merci Olivier Sadran. Très gourmand, on connaît l'attrait du patron des Violets pour les grosses plus-values - à l'image de Gignac ou Abdennour - là où il vaudrait sûrement accepter une offre ferme plutôt que d'attendre que la bulle spéculative éclate...
L'été dernier, Sadran exigeait 10 millions d'euros fermes pour son buteur. Après une offre de 9 millions refusée à cause des sautes d'humeur des dirigeants toulousains, c'est autour de l'Olympique de Marseille de formuler une offre du même ordre que celle acceptée par le TFC pour Serge Aurier : un prêt avec option d'achat obligatoire. Mais la direction du club exige un paiement comptant, comme cela ne se fait plus que rarement en Ligue 1. Ces deux offres reçues, le PDG de Newrest continuait de faire monter les enchères exigeant désormais 12 millions d'euros. Les dirigeants espagnols parlent De ce fait, le dossier WBY a laissé son principal intéressé sur sa faim, probablement écœuré de cette voracité financière de son président.
Hier encore, un recruteur de Tottenham était présent au Stadium pour superviser le jeune Ben Yedder. Annoncé également sur les tablettes de West Ham où il pourrait retrouver l'ancien Marseillais Dimitri Payet, comme de l'OL et de l'OM, une proposition aurait été faite de la part des Spurs de 6 millions d'euros + 2 de bonus. Mais Sadran n'est toujours pas prêt à laisser partir son poulain, et encore moins cet hiver. Affaire à suivre.
Sadran fait monter les enchères pour Ben Yedder
Au lendemain de la victoire du Téfécé en quart de finale de Coupe de la Ligue face à l'Olympique de Marseille (2-1 a.p.), les spéculations autour de Wissam Ben Yedder n'ont pas mis beaucoup de temps avant de reprendre de plus belle. Le président du club toulousain, Olivier Sadran, semble profiter de ces convoitises pour essayer de se tailler la part du lion.
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