Depuis le stade Bonal.
D’entrée de jeu, Sochaux tente de mettre du rythme et fait preuve de bonnes intentions mais les (quelques) supporters de Bonal n’ont guère de quoi se réchauffer. Pas la moindre bribe d’occasions ni d’un côté ni de l’autre. Et c’est finalement sur sa première incursion dans la surface de Bourg que Sochaux va ouvrir le score. Trouvé par Robinet, Tardieu voit sa frappe contrée de la main par Ogier. L’arbitre n’hésite pas et Caceres ouvre le score en prenant Fabri à contre-pied (1-0, 21’). Valeureux, les hommes d’Albert Cartier maitrisent le ballon et se montrent assez solides défensivement. Enfin, on le croyait jusqu’à la 39’ minute et une frappe anodine de Damour sur laquelle Prévot se troue et laisse entrer le ballon dans le but (1-1, 39’). Si les plus fervents supporters en doutaient encore, Sochaux est bel et bien incorrigible. Répéter les mêmes erreurs match après match est aujourd’hui une spécialité maison. Alors certes, le combat cher à Albert Cartier est bien visible sur la pelouse de Bonal. Mais quid de la justesse technique ?
Domination stérile
Sochaux tient le ballon mais n’en fait rien de productif. Les Burgiens se contentant d’exploiter les quelques contres dont ils peuvent profiter, on atteint l’heure de jeu sans la moindre occasion à signaler. Ni Thuram côté Doubiste (67’), ni Sané côté visiteur ne parviennent à trouver le cadre. Combatif dans le couloir droit, c’est le jeune Robinet qui se montre le plus dangereux côté sochalien. A la 73’, il reprend de volée un corner de F.Martin mal dégagé par la défense mais Nirlo repousse sur sa ligne.
En conférence de presse cette semaine, Albert Cartier avait usé de la métaphore : « Arriver dans les seize mètres et ne pas frapper, c’est comme danser avec sa sœur. Ça ne sert à rien ». Au vue du match de ce soir, on peut y voir une part de vérité. Dominer est une chose. Marquer et surtout gagner en est une autre. Au soir de cette 23e journée de Ligue 2, Sochaux est toujours relégable et plus que jamais dans le dur.