JAMAIS DEUX SANS TROYES :
Une victoire, 8 nuls et 15 défaites, c’est le triste bilan de l’ESTAC après 24 journées. Ah non attendez, on a oublié un chiffre, 2 comme le nombre d’entraîneurs limogés cette saison par le club. Quand le dernier du championnat, par ses statistiques, possède plus de coachs virés que de victoires, ça sent vraiment la Ligue 2. Pour remplacer Claude Robin, lui-même remplaçant de Furlan il y a deux mois, le président troyen a décidé de nommer, et ce n’est pas une blague, trois entraîneurs : Mohamed Bradja, Michel Padovani et Olivier Tingry. On leur souhaite bonne chance pour finir la saison avec plus de victoires que de techniciens limogés, mais ça semble mal parti.
LE CHIFFRE : 1
Ce chiffre peut résumer à lui seul la soirée de l’Olympique de Marseille. Un, comme le seul tir cadré par l’OM durant tout le match. Ce tir qui par miracle (ou réalisme) permet à Nkoudou de marquer l’unique but de la rencontre et l’emporter 1-0 face à Montpellier. Et il a fallu un seul tacle à Florian Thauvin pour se faire expulser dix minutes après son entrée en jeu. Comme quoi dans un match très pénible, il suffit juste d’un petit quelque chose.
ON NE LES ATTENDAIT PLUS :
On ne les attendait plus et pourtant les Lyonnais ont gagné un match ! Avec la manière en plus, 3-0 face à Bordeaux et comme un bonheur n’arrive jamais seul Lacazette a même planté un doublé ! Les supporters n’en croyaient pas leurs yeux, même Yanga Mbiwa n’a pas marqué contre son camp. Jean-Michel Aulas était tellement ému de tout ça qu’il n’a pas pu répondre aux questions des journalistes à la fin du match. Il a juste déclaré euphorique: « À nous la Ligue des Champions ! ». Oui Jean-Mimi bien-sûr, on va aller t’allumer la Playstation tout de suite hein.
PARIS PUSSANCE 33 :
Le fameux record tant attendu par tous les accros de Ligue 1 (ça existe) depuis une semaine vient d’être battu par le PSG. Les Parisiens ont réussi à rester invaincus pendant 33 matchs, dépassant ainsi le FC Nantes de 1995. Mais l’exploit dans ce record, c’est quand même d’y être arrivé avec Trapp dans les buts ! A chaque fois que le ballon s’approchait de lui mercredi, un frisson parcourait le Parc des Princes par peur d’une boulette de leur gardien, la confiance règne. Mais 33 c’est aussi le nombre de points d’écart entre Paris et Lyon (9e, 33 pts), respectivement premier et deuxième la saison passée. Pour le suspense on repassera la saison prochaine.
L’INDIVIDUALISTE :
Vous connaissez forcément un joueur comme lui dans votre entourage, qui ne fait jamais de passe et préfère dribbler pour aller marquer tout seul. Un joueur trop individualiste (ou trop perso pour les intimes). Et cette semaine, c’était le maître en la matière, Hatem Ben Arfa. Sur son but il part de la moitié du terrain tout seul avec le ballon, et réussit à arriver face au gardien de Toulouse après plusieurs dribbles. Mais il est mal placé pour frapper et la logique voudrait qu’il fasse une passe à Germain, que l’on voit seul devant le but faire de grands signes pour montrer qu’il existe, en vain puisque Ben Arfa tire et marque sur l’action. Le plus énervant, c’est que ça reste beau à voir.