Le match a commencé avec 30 minutes de retard, suite à un accident devant White Hart Lane, qui a bloqué le bus des joueurs de Manchester pendant deux heures. C’est peut-être une des motifs expliquant une première mi-temps confuse pour les deux équipes. Très peu d’intensité, et une manière de jouer qui ressemble à tout sauf au championnat anglais. Deux équipes sans grande envie, avec quelques accélérations du côté des Spurs, mais sans plus. Les hommes de Van Gaal ont eu une possession de balle de 73%, mais la seule occasion de cette première période (28e) revient à Tottenham, avec un bon service d’Eriksen pour Lamela, qui reprend de la tête mais loupe le cadre.
Et c’est en seconde période qu’on comprend pourquoi la Premier League est un championnat si spécial. Les deux équipes mettent beaucoup plus d’intensité, et un premier bon coup pour United, avec Martial qui se créé sa propre occasion en débordant Dier et Walker avant de frapper, mais son compatriote Français Lloris repousse parfaitement.
Et 8 minutes plus tard, la machine de Tottenham se met enfin en marche et on comprend pourquoi les Spurs sont de sérieux prétendants au titre. Après un service parfait d’Eriksen, Ali ouvre le score à la 70ème. Quatre minutes plus tard, coup franc pour Tottenham : Lamela s’en charge et Alderweireld reprend de la tête : 2-0, le break est fait. Mais ça ne suffisait pas, et 2 minutes plus tard, le latéral gauche Danny Rose entre dans la surface et sert Lamela, qui frappe du gauche et tue le match. 76e minute et 3-0 pour les Spurs. Après une petite chamaillerie entre Memphis et Walker (82e) et un jaune chacun, les joueurs de Van Gaal poussent un peu, mais rien n’y fait.
Tottenham (2e) l’emporte 3-0 et revient à 7 points du leader.