Rennes 1-1 Monaco
Rennes : Sio (79e) ; Monaco : Helder Costa (14e)
Avec Monaco et Rennes, c’est souvent tout ou rien. Ce dimanche soir, c’était plutôt rien. Triste match de clôture de 35e journée.
Après un round d’observation d’un petit quart d’heure, Monaco se procurait sa première véritable occasion. Raggi s’occupait d’une touche près du corner gauche. Il catapultait le ballon au premier poteau. Dirar dévie le ballon vers Costa incroyablement seul. L’attaquant n’a plus qu’à pousser le ballon au fond des filets (0-1, 14e). Apathique, Rennes ne réagissait pas. Grosicki ou Dembélé tentaient quelques accélérations dans leurs couleurs respectifs, sans résultat. Légèrement supérieur, Monaco s’amusait avec la défense rennaise. Lacina Traoré se retrouvait face à Costil. Mal placé, il tentait une talonnade pour faire le break. Le ballon passait entre les jambes du gardien qui déviait en corner (36e). Juste avant la pause, Bernardo Silva frappait fort du gauche. Mais Costil, vigilant, repoussait en toute tranquillité (43e).
Sio arrache le nul
Au retour des vestiaires, Traoré faisait étalage de son incroyable maladresse. Helder Costa, depuis le couloir gauche, adressait à l’Ivorien un centre parfait. Face à Costil, il reprenait de la cuisse et le cuir s’envolait dans les tribunes (47e). Rennes étaient plus à l’aise en seconde période. Sur un coup franc de Grosicki, Wallace manquait de peu de marquer contre son camp (52e). Les minutes s’égrainaient sans qu’il ne se passe rien au Roazhon Park, jusqu’à la 79e. Grosicki s’occupait d’un corner. Il servait Boga au sol. Près du coin gauche de la surface, le jeune Rennais frappait et le ballon arrivait dans les pieds de Sio, juste devant Subasic. Le cuir semblait lui toucher le bras, collé à son corps, avant que Sio ne trompe le gardien monégasque à bout portant (1-1, 79e). Dans les arrêts de jeu, Monaco aurait pu réaliser le coup parfait. Bernardo Silva, très bon, déboulait à gauche et entrait dans la surface. Le Portugais voyait l’appel de Fabinho à droite et lui glissait la balle. Le latéral droit décochait une frappe presque parfaite, Costil était battu mais l’inusable Armand repoussait sur sa ligne (90'+2e).