C’est donc trois juges qui devront lever ou non la sanction prononcée par la FIFA à l’encontre de Michel Platini, coupable selon elle « d’abus de position », de « conflits d’intérêts » et « gestion déloyale ». Cette décision avait été prise juste avant l’élection à la présidence de la FIFA du début d’année (Platini étant candidat), dans le cadre de l’enquête sur le paiement suspect d’1.8 millions d’Euros versé par Blatter (alors président), versement effectif neuf ans après un supposé accord entre les deux hommes. S’en était suivi un long feuilleton judiciaire dans lequel Platin n’avait cessé de crier au complot. Selon lui, certaines personnes voulaient l’empêcher de devenir l’homme le plus puissant du football mondial, Blatter en tête. En le condamnant à six ans, la FIFA a donc grandement manifesté ses doutes quant à la loyauté du monsieur…
Dans ces conditions, difficile de croire que le TAS (composé d’un représentant de la FIFA, un de Platini et d’un troisième membre nommé par des experts) vienne déjuger la FIFA, surtout au vue de la gravité des chefs d’accusations d’une part, et de la sanction prononcée de l’autre. Mais la corruption s’est tellement propagée dans ce milieu que désormais, on est plus sûr de rien…