La dernière participation : Euro 2012 (éliminée en phase de groupes)
Deux participations dans l’histoire de la Pologne, en 2008 et 2012, et aucune victoire au compteur (3 nuls et 3 victoires). C’est le triste constat pour le pays de l’Est. Qualifiée d’office en 2012 en tant que nation co-organisatrice avec l’Ukraine, la Pologne ne parvient pas à s’extraire d’un groupe paraissant à sa portée. Elle finira avec le bonnet d’âne à une triste dernière place, derrière la République Tchèque, la Grèce et la Russie. Une performance qui fait un peu tâche lorsqu’on est le pays organisateur.
La route vers la France : 2ème du groupe D
Présente dans le groupe D, où à part l’ogre allemand, les autres adversaires semblaient relativement prenables (Irlande, Ecosse, Gibraltar et Géorgie). La deuxième place se jouerait avec les Irlandais. Les hommes d’Adam Nawalka ont failli faire beaucoup mieux en occupant la première place la moitié des éliminatoires, en se payant même le scalp de la Mannschaft (2-0) pour une victoire historique. Finalement comme toujours, à la fin c’est l’Allemagne qui gagne et chipe pour un petit point la première place de ce groupe D aux coéquipiers de Lewandowski.
L’homme à suivre : Robert Lewandowski
S’il affiche la même forme que cette saison avec le Bayern de Munich (42 buts toutes compétitions confondues), l’attaquant polonais devrait faire très mal. Véritable leader de cette sélection, il incarne à lui seul son pays dans le monde entier. Meilleur buteur des éliminatoires de l’Euro 2016, avec 13 réalisations, il sera très attendu lors du tournoi. Il veut faire passer le premier tour à son pays et réussir à se hisser au niveau d’une autre légende nationale, Zbigniew Boniek, qui avait réussi à amener la Pologne à la troisième place de la Coupe du Monde 82.
Le point fort : Une attaque de feu
C’est son point fort véritablement, en associant Robert Lewandowski et Arkadiusz Milik sur le front de l’attaque, Adam Nawalka a eu du flair. Résultat, une ligne offensive qui tourne à plein régime lors de ces éliminatoires avec plus de 33 réalisations, c’est tout simplement la meilleure attaque tous groupes confondus. Devant le duo affiche des statistiques à faire pâlir certaines sélections, Lewandowski totalise 13 buts et son acolyte Milik, 6 pions et autant de passes décisives.
Le point faible : La défense
Ou plutôt la concentration en défensive, en 10 matchs la sélection polonaise a encaissé 10 buts en autant de matchs lors des éliminatoires. Pas catastrophique non plus, mais c’est surtout dans la capacité de cette défense à garder sa cage inviolée que le doute subsiste (4 matchs sur 10 en qualification). Sur les deux dernières éditions de l’Euro, c’est encore pire, 6 rencontres en encaissant à chaque fois au minimum un but. Alors même si les attaquants polonais carburent, la défense va devoir être attentive car ce sont les petits détails qui font la différence à l’Euro.
L’objectif : Les huitièmes de finale (voir plus)
La phase de poule, les coéquipiers de Krychowiak connaissent bien après avoir fini bon dernier en 2008 et 2012. Alors cette année, la Pologne aspire à franchir cette première étape qui serait déjà signe d’un tournoi réussi (même si la tâche est facilitée avec la possibilité de passer en étant troisième). Si l’on considère l’Allemagne intouchable (quoi que) la Pologne vise la deuxième place. Elle serait donc opposée en huitième de finale au second du groupe de l’Equipe de France (la Suisse ?). Etre dans les 16 meilleures nations européennes est l’objectif principal, mais avec du sérieux, la Pologne peut se permettre de rêver plus haut.
Le tweet qui nous a fait sourire :
Outre la référence historique, on espère que la défense de la Pologne est mieux armée pour ne pas voir ses cages prises d'assaut par les attaquants adverses lors de l'Euro.
Si le Barça lâche Alves et Mascherano on se fera envahir comme la Pologne à chaque match ????
— James Gowwdon (@JawadYougo) 25 mai 2016
Pour impressionner vos amis :
La Pologne n’a pas un palmarès footballistique très rempli et c’est le moins qu’on puisse dire, une victoire aux Jeux Olympiques de 1972 et deux 3e place aux Coupes du Monde 74 et 82. Mais c’est d’ailleurs aux dépens de la France (éliminée à Séville et l’Allemagne de Schumacher quelques jours plutôt) que la Pologne termine troisième en 1982. Une victoire 3-2 contre la bande à Platini, ce qui restera le dernier véritable coup d’éclat des Polonais au niveau international.
Le programme de la Pologne à l'Euro :
Dimanche 12 juin (18h) : Pologne – Irlande du Nord à Nice
Jeudi 16 juin (21h) : Allemagne – Pologne à Saint-Denis
Mardi 21 juin (18h) : Ukraine – Pologne à Marseille