2, c’est aussi le nombre de buts qu’il a fallu marqué dans chacune des deux finales pour que les Bleus l’emportent. D’abord sur l’Espagne en 1984, dans une totale domination, avec des buts de Platini et de Bellone (2-0). Puis face à l’Italie, dans un match beaucoup plus compliqué, au bout du suspense, sur l’égalisation de Wiltord dans les arrêts de jeu, et grâce au but en or de Trézéguet en prolongations (2-1). Même si l’Espagne a gagné à 3 reprises l’Euro, comme l’Allemagne si l’on cumule avec la RFA, la France en a remporté 2, et peut cette année rejoindre le duo de tête chez elle. Et l’on sait que l’organisation d’une compétition donne des ailes aux Français, puisque l’Euro 1984 et la Coupe du monde 1998 furent gagnés dans l’hexagone. Sachant que la plupart des sondages et études statistiques donnent la France gagnante à l’issue de cette 15ème édition, les supporters sont en droit d’y croire, malgré les nombreuses absences de bons joueurs, notamment en défense. Alors à 2 jours du match d’ouverture de l’Euro France-Roumanie, tout ce qui nous reste à faire, c’est croiser les doigts, au nombre de deux encore une fois, et espérer qu’après Platini et Trézéguet, Griezmann, Giroud ou Coman nous emmène au 7ème ciel.
J-2 : Platini 1984 + Trézéguet 2000 = 2 Euros
9 buts en 5 matches, dont deux triplés, voilà l’exploit que Michel Platini a réalisé à l’Euro 1984 pour mener les Bleus au titre européen. David Trézéguet a marqué seulement deux buts lors de l’Euro 2000, dont un inutile face aux Pays-Bas en poule. Mais son deuxième et dernier but restera dans l’histoire du football comme l’unique but en or d’une finale de championnat d’Europe des nations. L’avènement de « Trézégol » pour la 2ème victoire des Bleus en finale de l’Euro.
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