C’est l’image de cette fin de soirée. A la fin du match entre l’Angleterre et la Russie, de nouvelles bagarres éclatent dans les tribunes du Vélodrome. C’est alors qu’un papa vêtu d’un maillot anglais apparaît. Il porte son fils sous le bras et lève l’autre en l’air, comme une requête aux énergumènes qui l’entourent. Son principal souci est de pouvoir sortir du stade sans se retrouver sous les coups de ces sauvages, qui s’affrontent sur le Vieux Port depuis deux jours. En effet, quelques Russes, Anglais et parfois Marseillais se tapent dessus depuis mercredi soir. Les forces de l’ordre interviennent mais ne peuvent empêcher les blessés (une trentaine). Un Anglais est encore aujourd’hui entre la vie et la mort.
L’organisation et les pouvoirs publics pointés du doigt
Ces violents incidents étaient hélas prévisibles. Il y a 18 ans, pour le Mondial, cette affiche avait déjà provoqué des émeutes à Marseille. Pourquoi ne pas avoir délocalisé la rencontre ? On s’interroge également pour la suite. Les deux prochains matchs de ce groupe (Angleterre-Pays de Galles et Russie-Slovaquie) sont programmées respectivement à Lens et à Lille. 30 km séparent les deux villes. Les Russes et les Anglais risquent donc de se recroiser.
D’autres rencontres « sous tension » aujourd’hui
Hier soir, alors que le calme revient tout doucement à Marseille, de nouveaux incidents éclatent à Nice. Cette fois, ce sont les supporteurs d’Irlande du Nord qui se font alpaguer par des Ultras niçois. Le match Irlande du Nord-Pologne est programmé aujourd’hui à 18h. Dans la capitale, le Turquie-Croatie de 15h est également potentiellement dangereux. Une journée qui inquiète donc. On espère que ces insupportables scènes de violences ne se répèteront pas indéfiniment…