L’action de la rencontre :
92ème minute de jeu, Pellè enfonce le clou et permet à l'Italie de repartir sur un score de 2 à 0. Mais outre le but, c'est surtout la passe décisive qui est superbe. Candreva ajuste Courtois avant de finalement centrer pour son partenaire et ainsi sceller la victoire de la Squadra Azzura. L'Italie peut donc virer en tête de son groupe, et commencer à faire peur à ses deux prochains adversaires.
Au cœur du match :
Ce but qui scelle le destin belge
Le début de la première mi-temps a indiqué le tempo de ce match, les Diables rouge se sont procurés quelques occasions qui auraient pu changer la configuration du match. Mais c'est logiquement l'Italie qui ouvre le score, et prend le contrôle de cette rencontre, grâce à une super frappe de Giaccherini, à la 32ème minute que Courtois ne peut arrêter. Dès lors, les Italiens resserent la défense et les belges ne parviennent pas à trouver de faille. Hazard et Fellaini étaient attendus, mais la première période ne les a pas vu briller. Comme le reste du match en fait.
La pression belge n'a pas suffit
En seconde mi-temps, les italiens ont derechef pris l'ascendant, mais à l'approche de l'heure de jeu, on a pu sentir une certaine fatigue de la Squada Azzura, concédant de nombreux ballons à la Belgique, et demandant à Buffon plus d'efforts qu'en première période. Mais l'équipe belge n'a pas du tout réussi à tirer profit de ce coup de mou. Ou plutôt, c'est l'Italie qui une fois de plus, a démontré que sa défense tenait toujours le choc. Avec 10 joueurs toujours parfaitement alignés et très bien organisés, l'Italie n'a pas flanché et les Belges se sont laissés dépassés.
L’homme de la rencontre : Antonio Candreva
Le milieu de terrain italien a véritablement insufflé une dynamique à son équipe, provoquant de bonnes actions de jeu et qui a même failli marquer. Son duo avec Pellè a bien fonctionné, et c'est logiquement qu'il le sert pour ce second but dans les dernières secondes. C'est lui le joueur à suivre, qui risque de faire très mal à l'Irlande du Nord et à la Suède.
Le taux de régalade : 8/10
Dès le début du match, on ne savait plus où donner de la tête. Les 15 premières minutes sont un bon résumé de la rencontre : des phases offensives des deux côtés, où vitesse et technique nous donnaient un beau spectacle à voir.