Un match référence
Contre l'Autriche, la Hongrie a réalisé le match parfait. Rivalisant dans tous les compartiments du jeu avec son adversaire du jour, la Hongrie s'est peut-être surprise toute seule. Un premier but au terme d'une action limpide construite au milieu de terrain, puis un deuxième en fin de match sur un contre éclair, tel est le scénario de ce match. On ne sait toujours pas à l'heure actuelle où a bien pu passer la motivation de l'Autriche, qui était pourtant favorite pour ce match. Mais peu importe. Les hommes de Bern Storck, ancien joueur du Borussia Dortmund, ont parfaitement négocié ce premier match. Alors que ce test aurait du accoucher d'un match nul, les Hongrois ont bien su se servir de leur banc de touche afin de mettre en difficulté leurs adversaires. C'est donc l'homogénéité de ce groupe qui fait sa force. Leur détermination affichée doit maintenant être confirmée lors du deuxième match, contre l'Islande.
La confirmation attendue
Ce samedi à 18h, c'est tout un pays qui espère voir son équipe déjà qualifié pour la phase à élimination directe. Contre une équipe en confiance après son match nul face au Portugal, la Hongrie ne devra pas se jeter dans la gueule du loup. De la solidité défensive et des attaques éclaires, c'est le plan de jeu attendu. Néanmoins, il faudra produire plus de jeu et accepter d'avoir la possession contre une équipe présumée plus faible. Avec un Ádám Szalai qui met 50% de ses frappes et une moyenne élevée de passes réussies pour la totalité de l'équipe, on voit que cette sélection assez expérimentée aura les moyens de répondre aux interrogations. Espérons que le premier match n'était pas uniquement un coup du sort pour les supporters hongrois.
Les points forts de l'équipe qui se dégagent après le premier match
Le premier point fort de cette équipe, c'est sa défense solide. Les deux défenseurs centraux sont ceux qui ont réalisé le plus de passes lors du premier match (40 en moyenne). Lang et Kadar, jeune défense centrale avec 24 ans de moyenne d'âge, ont apporté 100% de satisfaction. Le deuxième point fort vient du milieu de terrain. A 37 ans, Gera a réussi un joli pourcentage de passes dans le camp adverse contre l'Autriche. En effet, avec 94%, c'est le relais principal entre la défense et l'attaque. En attaque justement, la relation clé entre Adam Szalai à la pointe de celle-ci et le capitaine Balazs Dzsudzsak sera sûrement celle à surveiller le plus du côté islandais. Avec 40% de passes de l'attaquant orientées vers son capitaine, nul doute que le jeu penchera à gauche ce soir.