L’action de la rencontre :
Payet rentre à l’heure de jeu, et on espère tous qu’il va nous faire un tour de magicien et débloquer la situation. Ca aurait pu venir deux fois. La première sur une reprise de volée magnifique, la seconde, et la plus importante, sur le coup-franc dans les dernières minutes de jeu. L’homme providentiel ne l’a pas été ce soir, mais l’équipe de France n’est pas la même sans lui.
Au cœur du match :
Changement d’effectif pour l’équipe de France
Didier Deschamps a décidé pour son dernier match d’effectuer des changements. Ainsi André-Pierre Gignac, Moussa Sissoko et Yohan Cabaye sont titulaires, et on peut le dire, ça ne nous a pas déplu. Gignac qui avait été décevant lors du match contre l’Albanie, montre cette fois ses talents. Capable de centre bien ajustés mais aussi de frappes, Cabaye est également un élément intéressant de cette équipe. Mais ça, c’était pour la première mi-temps. Au retour des vestiaires, l’équipe de France repart mal, et les trois titulaires du jour ont moins apporté. Et ce, malgré une superbe frappe de Gignac (53’) qui est bien captée par le portier suisse.
Un manque de réussite, dans les deux camps.
La mi-temps semble avoir glacé les joueurs français. Les quinze premières minutes sont largement en faveur de la sélection suisse. Les joueurs de cette équipe sont très bons techniquement et font peur à la défense française. Mais ils manquent beaucoup trop de réalisme et ne parviennent pas à trouver le chemin des buts. Concernant l’équipe de France, c’était aussi peu convaincant. Les Bleus ne se procurent que trois grosses occasions dans cette seconde mi-temps, dont la reprise de Payet à la 76è qui finit sur la transversale et son coup-franc à la 87è qui est malencontreusement contrée par Sissoko. L’état de la pelouse n’a pas non plus aidé les deux équipes dans leurs offensives. Les glissades à tout-va ont mis trop souvent un terme aux tentatives de centre français et suisses, et on aurait même pu voir les joueurs se blesser.
L’acteur phare de la rencontre : Paul Pogba
Le joueur qui avait été plutôt décrié en ce début de compétition s’est largement rattrapé. Percutant et déstabilisant la défense suisse, Pogba s’est montré très dangereux et aurait pu être aussi bien buteur que passeur. Mais on a surtout vu le joueur en première mi-temps. Concernant la seconde période, c’était beaucoup plus laborieux et globalement aucun joueur ne ressort véritablement.
Le taux de régalade : 6/10
Un match étonnant, qui était totalement différent sur les deux périodes de jeu. On a pu voir de l’intensité, d’excellentes phases de jeu individuelles et collectives, et des actions de buts en première mi-temps. Suisses et français ont tout donné dès les premières minutes, et on sentait que cela pouvait vite basculer d’un côté comme de l’autre. Mais la seconde période a été trop fermée, avec plus de fautes et une équipe française qui subissait beaucoup trop.