LES TOPS :
Mario Gomez (Allemagne) :
Pour son retour au sein du XI allemand, il n'a pas fait les choses à moitié. Auteur de l'unique but de la rencontre après un très bon travail de Müller, il a inscrit là son 29ème but avec sa sélection. A voir si J. Löw recommencera l'expérience en huitièmes.
Mc Govern (Irlande du Nord) :
Une nouvelle fois, le portier nord-irlandais a réalisé un match solide. Avec 5 arrêts au total, que ce soit devant Müller, Gomez ou Götze, il les a dégoutés. Une prestation plus que convaincante qui a permis à son équipe de croire à l'égalisation jusqu'au bout.
J. Blaszczykowski (Pologne) :
Unique buteur de la rencontre, l'ancien du Borussia Dortmund a donné la victoire à son équipe dans un match où la Pologne à quelque peu déjoué. Très solide contre l'Allemagne, la Pologne a eu beaucoup plus de difficultés contre les coéquipiers de Yarmolenko. L'unique but de la rencontre est en prime un petit chef d'oeuvre, après un service de Milik, le joueur de la Fiorentina enroule sa frappe dans la lucarne de Pyatov.
Ivan Perisic (Croatie) :
Un but, une passe décisive, c'est un véritable récital que nous a offert l'attaquant de l'Inter. Déjà très bon contre la Rép. Tchèque, puis buteur contre la Turquie, il a récidivé hier soir. Son oeuvre a débuté juste avant la mi-temps alors que l'on pensait l'Espagne sereine. Après un bon travail de fixation, il centre pour Kalinic qui coupe la trajectoire juste devant De Gea (44'). Le but victorieux est quant à lui l'action fétiche du Croate : accélération et frappe croisée pied gauche, imparable pour le numéro 1 de la Roja.
La Turquie :
Mention spéciale à la Turquie, qui pourtant en dessous sur ses 2 dernières rencontres, a su trouver les armes pour s'imposer dans son dernier match. En jouant avec du coeur, les Turcs devront attendre ce soir pour savoir s'ils passent au prochain tour avec les matches des groupes E et F.
LES FLOPS :
Martin O'Neil (Irlande du Nord) :
On l'a connu sur les bancs d'Aston Villa, ou encore de Sunderland, mais aujourd'hui à la tête de l'Irlande du Nord, il a qualifié son équipe pour les huitièmes. Malgré cet exploit, on lui reproche aujourd'hui d'avoir loupé son coaching contre la Mannschaft. Après 10 minutes, son équipe était déjà sous l'eau et il n'a jamais su trouver les armes pour changer la donne. Il a subit les assauts adverses toute la rencontre et laissé finalement son gardien réaliser les exploits et les poteaux repousser les frappes adverses.
Sergio Ramos (Espagne) :
Il avait le but de la victoire entre les pieds. Auteur d'un bon match, il a décidé de prendre sa chance après une faute sur Silva dans la surface (70'). Sa frappe trop molle et placée plein centre est repoussée par un Subasic expert sur ce type d'action. Un pénalty manqué qui coûte cher, car la victoire de la Croatie laisse l'Espagne deuxième de son groupe et lui offre un remake de l'Euro 2012 dès les huitièmes contre l'Italie.
La République Tchèque :
Ils avaient leur destin entre les mains. Les Tchèques, qui ont trouvé les ressources pour égaliser à 2 partout après avoir été menés 2-0 contre la Croatie, avaient la possibilité en cas de succès de finir parmi les meilleurs troisièmes, voire deuxièmes. Au final, Cech & Co ont laissé passer leur chance contre la Turquie. La Turquie qui, en prime, pourrait avec ce succès rallier les huitièmes.