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Éliminatoires : Les leçons de Biélorussie-France

Éliminatoires : Les leçons de Biélorussie-France
N'Golo Kanté a été l'un des meilleurs Bleus face à la Biélorussie (Icon Sport)

Ce n’était plus arrivé depuis 2004. L’Equipe de France débute les éliminatoires pour la Coupe du Monde 2018 par un match nul (0-0) face à la Biélorussie. Un partage des points qui s’explique de plusieurs façons, revenons donc sur les leçons à retenir de cette rencontre pour les Bleus.

Une efficacité disparue

Les filets n’ont pas tremblé hier soir. Face à une sélection biélorusse bien en place tout au long du match, les attaquants français n’ont pas réussi à tromper Gorbunov, le portier adverse, en grande forme. Pourtant les Bleus se sont créés des occasions, plus de 24 tirs sur l’ensemble de la rencontre. Malheureusement sans la réussite à laquelle nous avait habitué Griezmann and Co pendant l’Euro, comme sur le coup-franc du jeune attaquant qui prenait la direction de la lucarne sans l’intervention de Gorbunov (58e). Espérons que cela revienne vite.

Kanté retrouvé

On ne l’a jamais vraiment perdu de vue, c’est vrai. Mais après avoir perdu sa place de titulaire à la fin de l’Euro, le petit milieu a de nouveau montré le très beau niveau qu’il nous avait fait découvrir lors du tournoi français. Infatigable à la récupération, aux côtés de Pogba, N’Golo Kanté a ratissé un nombre incalculable de ballons, coupant ainsi toutes les tentatives d’incursions biélorusses. Cependant le nouveau joueur de Chelsea doit prendre plus de risque dans son utilisation du ballon, en jouant d’avantage vers l’avant.

Un bon Griezmann = deux attaquants

Même sans avoir été buteur et après une première mi-temps plus que transparente, l’influence du numéro 7 des Bleus est plus importante lorsqu’il joue avec un deuxième attaquant à ses côtés. Dans un dispositif semblable à celui dans lequel il évolue à l’Atlético Madrid, Antoine Griezmann peut faire parler son talent au mieux. La preuve avec cette talonnade géniale en direction d’Olivier Giroud (53e) ou de ce face à face manqué de peu contre Gorbunov (68e).

Deux latéraux intéressants

Alignés titulaires pour la deuxième fois consécutives, les deux jeunes latéraux de 24 ans, Layvin Kurzawa  et Djibril Sidibé, ont encore fait bonne impression face à la Biélorussie. Peu mis en difficulté défensivement, sur les quelques percés biélorusses, pourtant un de leurs points faibles, c’est surtout en attaque qu’on les a aperçus. En particulier Kurzawa, le Parisien a été auteur de deux têtes dangereuses durant la partie (65 et 73e) et a constamment amené le surnombre sur son côté gauche. Deux profils intéressants pour l’avenir des Bleus.

Les matchs avec du jeu et de l’enjeu c’est mieux (vraiment)

Il est maintenant loin l’Euro 2016 avec son intensité et ses matchs à suspense. Non pas que cette première rencontre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018 soit totalement dénuée d’enjeu mais on savait déjà sans souci que les Bleus allaient peiner à vaincre l’ogre biélorusse. Il était difficile de se tromper quand on voit le résultat final. Alors que la plupart des joueurs ont à peine repris en club, le rythme est moins soutenu sur le terrain et cela se ressent. Espérons que pour le prochain match face à la Bulgarie, l’Equipe de France ne retombe pas dans ses vieilles habitudes et continue d’afficher le visage entraînant et réjouissant vu lors de l’Euro.

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