Ce que tout le monde sait de lui
Sans lui cette saison, l’Olympique de Marseille aurait fini dans les trois derniers du championnat et aurait gouté aux joies de la Ligue 2 l’an prochain. Certes, les Marseillais ont aussi profité d’un Steve Mandanda monstrueux surtout en deuxième partie de saison, mais c’est bien Lassana Diarra qui a régulé toute cette équipe en perdition. Après 15 mois d’absence en match officiel, l’ancien madrilène s’est permis d’humilier tous ses vis-à-vis, allant même jusqu’à se payer le scalp du milieu de terrain parisien lors des Classico. Alors oui évidemment, tout le monde le sait, Lass’ ne portera plus le maillot olympien l’an prochain et il a des dizaines de clubs prêts à lui donner les clés de leur jeu, mais personne ne lui en voudra même dans le 13. Sans lui, l’OM aurait tiré la bourre à Troyes et Reims toute la saison et ça, c’est déjà un exploit. Et il ne faut pas oublier que c'est un joueur qui a été titulaire dans les meilleurs clubs d'Europe, étant même le régulateur d'un Real en perdition après son départ et qui fait parti de ces rares joueurs à faire l'unanimité chez tout les amateurs de football.
Ce que seuls les pros connaissent de lui
Joueur au talent remarquable et indéniable, Lassana Diarra est aussi un joueur qui n’a pas froid aux yeux, même quand c’est pour aller au conflit avec son propre club. Ainsi, que ce soit au Havre, à Arsenal, au Lokomotiv Moscou ou même en ce moment avec l’OM, le parisien de naissance n’a jamais hésité à partir au bras de fer avec ses dirigeants pour obtenir un transfert. Attitude peu appréciée, mais qui étonnamment n’a jamais porté préjudice au joueur qu’il est, tant ses performances et son caractère sur le pré force à l’admiration et au respect de tous. À ce jour, on parle de Diarra au PSG, et même si ça les tue de l’admettre, les supporters marseillais ne lui réserveront pas le même accueil hostile que celui fait pour Mathieu Valbuena avec la liquette de l’OL. Lassana Diarra, ou l'art de s'attirer le respect de tous.
L’info pas très utile
Lassana Diarra a un kiff dans sa vie de footballeur: floquer ses maillots de son surnom « Lass ». Même si à Chelsea, Arsenal, Portsmouth et Moscou, il s’est vu attribuer le nom de Diarra, au Real, à l’Anzhi et cette saison à l’OM, c’est bien « Lass » que l’on pouvait lire. Et comme si le petit délire n’était pas assez cool, l’international français s'est même permis de jouer au Real et à l’OM avec son surnom du quartier et le numéro 10 dans le dos. Lourd. Surtout dans deux institutions où les joueurs ne doivent pas déconner avec le maillot. C’est dire l’influence du bonhomme.
Ce qu’il préférerait que l’on ne sache pas
Bien que considéré comme un joueur respectueux, Lassana Diarra n’en reste pas moins ce que certains appellent un mercenaire. En 12 années de professionnalisme, le mec a déjà joué dans 8 clubs et surtout, mis à part au Real où il a joué 117 matches en trois saisons, c’est à l’OM cette année qu’il a le plus joué avec 33 matchs au compteur. Ce qui fait quand même très peu de matches par club pour un joueur de son calibre. Preuve que Lass a du mal a rester dans un même club longtemps, le joueur s’est pris 15 mois de suspension et une amande de 10 millions d’euros pour être parti au bras de fer et avoir voulu quitter par tous les moyens son club du Lokomotiv Moscou en 2014.
Ce qui sera bientôt vrai le concernant
Lassana Diarra c’est ce type pas très grand ni très beau qui arrive en soirée en sortant de nuls parts et qui repart avec la plus belle fille de la soirée après avoir dansé comme un dieu. Du coup, c’est tout à fait logiquement qu’après être resté loin des terrains durant 15 mois, le milieu de terrain à fait danser ces adversaires dans tous les sens pour se faire remarquer par la belle Sélection Nationale. Parti mains dans la mains affronter l’Europe, Lassana va illuminer le tournoi de son talent à coup de transversale parfaite, de récupérations dans les pieds et de dribbles chaloupés au milieu de trois adversaires pour finir par un récital en finale. Histoire d’affirmer qui est le patron, ce sera lui qui, d’une praline de 30 mètres en pleine lulu, va mettre le troisième but en finale pour sceller la victoire de la France. Vainqueur de l’Euro, il va finir meilleur joueur du tournoi et Ballon d’Or 2016 en janvier prochain. Évidement.
L’info pas tout à fait exacte
Elle a déjà été donnée plus haut. Ou pas.
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