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Euro 2016 : Ils peuvent se qualifier dès cette semaine...

Euro 2016 : Ils peuvent se qualifier dès cette semaine...
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C'est la dernière ligne droite des qualifications à l'Euro. Un sprint de quatre matches entre septembre et octobre pour espérer rallier la France à l'été 2016. Mais plusieurs nations ont déjà fait le plus dur et n'ont plus qu'à conclure, peut-être même au cours des prochains jours. Petit tour d'horizon.

Groupe A (Islande, 15 points)

L’Islande pourrait être l’une des premières surprises de ces qualifications. Alors qu’elle n’a jamais participé à une phase finale d’un championnat d’Europe, la 24e nation mondiale (juste derrière la France) avait fait un pas de géant en s’imposant devant la République tchèque (2-1), en juin. Avec 15 points, il ne lui manque désormais plus que quatre unités pour se qualifier. Ceux-ci pourraient être acquis jeudi face aux surprenants Néerlandais, seulement troisièmes (10 points), et contre une nation plus modeste : le Kazakhstan, dernier du groupe, dimanche. En cas de résultats positifs, les coéquipiers du néo-Nantais Kolbeinn Sigthorsson ne seraient toutefois pas assurés de la première place. Gare à la République tchèque qui n’est qu’à deux points derrière.

Groupe B (Pays de Galles, 14 points)

Un succès sur la Belgique en juin (1-0), la première place du groupe et trois points d’avance sur les derniers quart-de-finalistes du Mondial. Le Pays de Galles est en ballotage très favorable pour la qualification à l’Euro 2016. Il leur faudra cependant gagner leurs deux prochains matches, contre Chypre (4e, 9 points) jeudi et Israël (3e, 9 points) dimanche. Petit bémol : pour gagner, il faut marquer. Or, les Gallois n’ont que la cinquième attaque de leur groupe (8 buts) devant Andorre (3).

Groupe C (Slovaquie, 18 points)

La Slovaquie est d’ores et déjà assurée de terminer aux trois premières places. Les Slovaques (18 points) ne veulent bien sûr pas en passer par les barrages. Pour cela, ils doivent faire le plein de points cette semaine. Ce ne sera pas chose aisée puisque le déplacement en Espagne, samedi, s’apparente à une revanche après la défaite surprise des Espagnols en Slovaquie en octobre 2014. Viendra ensuite l’Ukraine (3e, 12 points), mardi prochain. Une chose est sûre : le tiercé de tête pourrait être chamboulé.

Groupe E (Angleterre, 18 points)

Il y a l’Angleterre… et les autres. C’est en résumé la situation du groupe E. La nation dirigée par Roy Hodgson a remporté tous ses matches, marqué 18 buts et n’en a encaissé que trois. Si une place dans les trois premiers est déjà acquise, un septième succès à Saint-Marin, samedi, serait synonyme de qualification directe pour l’Euro 2016.

Groupe G (Autriche, 16 points)

Au pire, l’Autriche (1ère, 16 points) devra disputer les barrages. La nation du Tyrol est assurée de terminer aux trois premières places mais peut se qualifier directement si elle enregistre deux nouveaux succès. La Moldavie, dernier du groupe, ne devrait pas être un obstacle insurmontable, samedi, mais les coéquipiers de David Alaba devront s’employer en Suède (2e, 12 points), invaincue à domicile depuis le début des qualifications, mardi prochain.

C’est (presque) fait

Dans le groupe D, la seule équipe qui peut éventuellement se qualifier directement est la Pologne. Si celle-ci remporte ses deux prochains matches (Allemagne et Gibraltar), elle aura alors 20 unités au compteur, suivie de l’Allemagne (16) et l’Ecosse (14)*. Six points d’écart avec le troisième, encore deux matches à jouer… oui, mais une différence de buts très favorable (+11 sur l’Ecosse à l’heure actuelle).

*Les points sont calculés sur la base d’un maximum atteignable dans le cas de deux victoires polonaises.

C’est à peu près le même cas dans le groupe H. La Croatie, qui a été pénalisée d’un point pour des agissements racistes contre l’Italie en juin, pourrait compter 19 points à l’issue de la semaine internationale, l’Italie 18 et la Norvège 13. Mais Subasic, Mandzukic, Modric, Rakitic et tous les « ic » peuvent se reposer sur une différence de buts avantageuse (+12).

Concernant la France, Didier Deschamps et ses ouailles n'ont sans doute jamais autant apprécié le fait d'être qualifié d'office en tant que pays organisateur.

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