Montpellier 1-2 Saint-Etienne
Depuis sa défaite inaugurale à Toulouse, l’AS Saint-Etienne a repris des couleurs et ne perd plus. Il ne manquait plus aux Verts qu’un but de Nolan Roux pour couronner un début de saison fort convaincant et devinez quoi ? Oui ! L’ancien Brestois a enfin ouvert son compteur but. Lancé dans la profondeur et profitant d’un laxisme criant des centraux héraultais, l’avant-centre a eu tout le loisir de tromper un Ligali laissé seul au monde pour le 2-0 en faveur des visiteurs. Car avant cela, les hommes d’un Christophe Galtier, relégué en tribunes pour cause de suspension, avaient déjà exploité le laxisme des partenaires de Daniel Congré. Et c’est Moustapha Bayal Sall qui avait initialement trompé Ligali au cœur d’une défense apathique. Et comme rien ne va du côté de la Mosson depuis le début de la saison, c’est aussi l’attaque qui grince. Mais attention les mirettes : Montpellier a finalement marqué son premier but de la saison, dans le temps additionnel, grâce à Joris Marveaux. C’est bien mais ça sert à rien. Les Verts sont sur le podium !
Troyes 1–3 Caen
Avec leur beau maillot Kappa et leur sponsor pimpant Babeau Seguin, les joueurs de Troyes devaient être le promu le plus à l’aise dans l’élite cette saison, c’était écrit. Eh bien en fait, pas du tout. Incapables de s’imposer depuis le début de la saison, les hommes de Jean-Marc Furlan se sont encore pris un vent contre le Stade Malherbe de Caen qui avait pourtant le profil de l’équipe capable de tomber au stade de l’Aube. Le club normand a même offert à son hôte du soir la possibilité de jouer en supériorité numérique pendant trente minutes suite au deuxième jaune de Ben Youssef mais non. Il faut dire qu’à ce moment-là de la partie, les Calvadosiens menaient déjà 2-0 après un amour d’action conclu par Julien Féret d’un lob tout en toucher et un but sur corner du futur exclu tunisien. La tête sous l’eau à la mi-temps, les Aubois n’ont pas vu le jour, ont buté sur Rémy Vercoutre et ont fait preuve d’une naïveté inquiétante en défense, encaissant un ultime but de Bessat sur un contre bien mené par Féret. Avec 12 buts encaissés en 5 matchs, l’ESTAC est mal barrée. Et le but tardif de Quentin Othon n’y change absolument rien.
Toulouse 2-2 Reims
L’un fait la moue, l’autre manque la mire. Pour le duo Wissam Ben Yedder - Martin Braithwaite, la réception de Reims était l’occasion de remettre sur les rails une association qu’on croyait révolue alors que l’ancien joueur de futsal était annoncé à droite à gauche durant le dernier mercato. Bousculés dès le départ par l'allant rémois, les Toulousains s’en remettaient pourtant à Jean-Armel Kana Biyik, suite à un corner mal dégagé, pour ouvrir le score. Les locaux étaient bien payés de trouver la faille quelques minutes seulement après avoir enfin passé la première. Et c’est là que le fameux duo Ben Yedder-Braithwaite a décidé de se mettre en évidence, le second profitant d’un superbe travail côté gauche de son partenaire pour jaillir entre les défenseurs rémois et doubler la marque. Alors que tout semblait bien parti, les Toulousains ont tout foutu en l’air malgré la bonne volonté de leurs joueurs offensifs. Le jeune Siebatcheu d’un tir croisé puis Frédéric Bulot au moyen d’un pétard au ras du poteau gauche toulousain ont remis les Rémois en scelle. Typiquement le genre de match nul qui s’apparente à une défaite pour des Haut-Garonnais qui avaient pourtant fait le plus dur.
Nice 0-1 Guingamp
Ce Nice-Guingamp version 2015-2016, c’est tout d’abord une drôle d’action survenue en fin de première période. Alors que les Guingampais sont à l’attaque, Jimmy Briand s’efface sur une passe en retrait et Lionel Mathis décoche une frappe lourde qui va se loger dans le petit filet droit de Hassen. Double problème sur ce but finalement refusé. En position de hors-jeu, Sankharé gêne le portier niçois de façon évidente. De son côté, Tony Chapron, l’arbitre de la rencontre, empêche Hatem Ben Arfa d’intervenir devant Mathis et se fait envoyer au tapis sur une charge de l’ancien Lyonnais. Violent mais pas de but. Et si on vous parle de ce fait de jeu, c’est bien parce que la purge de la soirée, elle était pour l’Allianz Riviera, à n’en point douter. On s’est ennuyé ferme sur la Côte d’Azur et ce qui devait finir en 0-0 a finalement accouché d’une victoire guingampaise étriquée. Et c’est Sankharé le gêneur qui a eu le dernier mot, trompant Hassen après un bon service de Jimmy Briand. Après son succès contre Marseille (2-0), l’En Avant regarde enfin devant.
Lorient 3-1 Angers
C’est quoi en fait, un tube de l’été ? Cette étiquette colle à la peau du promu angevin et elle s’applique en règle générale aux formations qui trustent les premières places de façon inattendue et convaincante tout au long du mois d’août. Passée la première trêve internationale, les choses ont tendance à se gâter en règle générale. Le SCO avait donc pour projet de faire perdurer son bel allant sur la pelouse de Lorient et son statut de surprise estivale, les partenaires de Gilles Sunu l’ont conservé au Moustoir jusqu’à la pause. Exploitant au maximum l’apathie lorientaise de ce début de saison, les hommes de Stéphane Moulin trouvaient la faille sur une erreur d’alignement de la défense bretonne et c’est Romain Saïss qui avait alors tout le loisir de tromper Lecomte. Fort heureusement pour les locaux, ces derniers ont pu compter tout au long du match sur un Yann Jouffre retrouvé. Le meneur lorientais n’a ainsi pas tardé à égaliser en début de deuxième acte, trompant astucieusement Butelle sur sa gauche. C’est finalement Majeed Waris qui offrait la victoire aux siens, la première de la saison, en battant le portier angevin, sur sa gauche encore une fois. Benjamin Jeannot enfonçait d’ailleurs le clou dans le temps additionnel, profitant d’un contre ultime. Angers est enfin à terre, conformément à son statut de tube de l’été donc.