Lisez ou relisez le guide de survie pour les dames : la Ligue des champions
La Ligue Europa est la seconde compétition européenne la plus prestigieuse après la Ligue des champions qu’on ne vous présente plus, élèves assidues que vous êtes. Créée en 1971, elle a d’abord été connue sous le nom de « Coupe de l’UEFA ». Mais comme Jean-Philippe Smet, elle a décidé de changer de nom pour devenir « Ligue Europa » (la Coupe, hein, pas Jean-Philippe Smet). Grand vainqueur l’an passé face à Dnipro Dnipropetrovsk en finale (3-2), Séville est le club le plus titré avec quatre victoires.
Comme toute petite sœur qui se respecte, la Ligue Europa aime tout faire comme la grande (vous-même vous savez peut-être) et fonctionne sur le même principe que la Ligue des champions. Après trois tours de qualification et un tour de barrage, la phase de groupe se présente comme un mini championnat aller-retour de 4 équipes réparties en 12 groupes, soit 48 clubs engagés. On ne sait pas trop si vous aimez les chiffres mais on vous en met quand même, ça ne mange pas de pain.
Mais alors pourquoi suivre l’outsider quand on peut se farcir la compétition reine ? C’est comme accepter la main tendue de ce grand dadais complètement ivre alors que son pote roi du dancefloor fait du moonwalk sur place en n’attendant que vous. Ou comme snober une fraîche choucroute garnie pour se replier sur du cassoulet en boîte : ça n’a pas de sens.
Et bien si !
D’abord, des clubs français à soutenir, il y en a en veux-tu, en voilà.
Bordeaux a hérité du groupe B avec le FC Sion (Suisse), Liverpool (Angleterre) et le Rubin Kazan (Russie). Marseille est dans le groupe F aux côtés du Sporting Braga (Portugal), Slovan Liberec (République tchèque) et du FC Groningue (Pays-Bas). Saint-Étienne se trouve dans le groupe G avec Rosenborg (Norvège), Lazio Rome (Italie) et Dnipro Dnipropetrovsk (Ukraine). Monaco affronte les autres équipes du groupe J : Tottenham (Angleterre), Anderlecht (Belgique) et Qarabag Agdam (Azerbaïdjan).
Ensuite, certains clubs français ont déjà atteint la finale de la compétition.
Bon, ok, à chaque fois, ils ont perdu mais cette année pourrait être la bonne. En 1978, Bastia s’incline face au PSV Eindhoven (0-0, 3-0) (à l’époque, les finales se jouaient aussi sous le format aller-retour, un match chez l’un, un match chez l’autre). En 1996, les Girondins de Bordeaux se frottent au Bayern Munich (2-0, 3-1). Les Marseillais font encore mieux puisqu’ils perdent deux finales : une face à Parme (3-0) en 1999 et une autre contre Valence (2-0) en 2004.
La finale aura lieu le 18 mai 2016 au Parc Saint-Jacques, à Bâle en Suisse.
Le 18 mai étant un mercredi, vous n’aurez sans doute rien de mieux à faire ce jour-là. Sauf si vous êtes invitée aux 83 ans de Bernadette Chirac, auquel cas, on vous excuse.
Avec la Ligue Europa, on voyage…
La Ligue des champions, c’est bien gentil mais c’est presque toujours les mêmes clubs qu’on voit. Ils sont en majorité anglais, espagnols, italiens, français ou portugais. Pas très exotique tout ça. Alors qu’en Ligue Europa, on s’ouvre à de nouveaux horizons, on découvre des contrées lointaines et des clubs inconnus aux noms qui fleurent bon les vacances : Molde FK (Norvège), Qabala FK (Azerbaïdjan), FK Krasnodar (Russie), FC Midtjylland (Danemark), FC Groningue (Pays-Bas), Skënderbeu Korçë (Albanie)…
Et on en prend plein les mirettes.
Mats Hummels, Benjamin Corgnet, Stéphane Sparagna, Romain Alessandrini, Hugo Lloris, Roman Bürki... la Ligue Europa ne fait pas jouer des boudins.
Enfin, personne ne vous demande de faire un choix.
La Ligue des champions se joue les mardi et mercredi. La Ligue Europa, le jeudi. Bam. Vous pouvez vous faire la choucroute + le cassoulet.
Bon appétit !
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