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Zlatan n'a pas manqué son retour

Zlatan n'a pas manqué son retour
Zlatan Ibrahimovic (Paris Saint-Germain)

Parce que le retour de Zlatan dans sa ville de Malmö était aussi marquant que le large succès du PSG (5-0) en terre suédoise, nous avons décidé de ne poser nos yeux que sur l’attaquant du PSG à l’occasion de cette rencontre ô combien particulière.

Toute une ville l’attendait. Il était enfin de retour sur ses terres natales, dans le club de ses débuts. Zlatan Ibrahimovic, véritable icône à Malmö, avait annoncé avant-hier le scénario de match rêvé : « On gagne le match, je marque trois buts et tout le monde hurle mon nom». C’est raté pour les trois buts mais pas pour la prestation globale et le come back en grandes pompes. Le Suédois est bien évidemment titulaire à la pointe de l'attaque parisienne. Il porte même le brassard de capitaine pour l’occasion, d'habitude dévolu à Thiago Silva. Le match est lancé par son initiative au rond central. Son premier ballon intéressant ? Une remise pour Van Der Wiel, qui adresse un centre millimétré pour la tête victorieuse de Rabiot (4’, 1-0). Le Paris SG et son joueur phare abordent le match sous les meilleurs auspices. Dans ses quarante-cinq premières minutes, l’enfant de Malmö fait preuve d’une grande maîtrise, combine avec ses partenaires. Aucun signe de paralysie dans son jeu dû à l’émotion. Il effectue son rôle de pivot sans décrocher, son petit pêché mignon. Son compère d’attaque Di Maria lui, double déjà la mise au quart d’heure de jeu (14’, 2-0). Mais toujours pas d’Ibra au nom des buteurs. Qu’importe. Il poursuit dans le registre collectif, reste discipliné et sert d’appui à ses coéquipiers pour remonter le ballon. Ibra ne sur joue pas, malgré l’atmosphère particulière de ce matche. A la 24eme, Cavani est parfaitement servi par l’acteur de la soirée, à la limite du hors jeu. Malheureusement, l’Uruguayen s’emmêle les pinceaux et perd son duel avec Wiland. Le portier de Malmö qui allait empêcher le géant scandinave de trouver le chemin des filets quelques minutes plus tard, après une frappe contré par son défenseur (37’). Qu’importe. Le buteur de 34 ans reste concentré et sait que ce n’est que partie remise. A la pause, le PSG mène tranquillement les débats (0-2). Il reste 45 minutes à Zlatan Ibrahimovic pour exécuter son souhait de départ.

Un but, une ovation et des souvenirs gravés

Début de seconde période, la délivrance ne tarde pas à arriver. Sur une récupération de Matuidi, l’ancien de l’Inter ajuste Wiland qui ne peut cette fois que ralentir sa frappe (50’, 3-0). Vu l’ampleur du score, l’international suédois n’en rajoute pas et reste classe, se passant de célébrer sa réalisation. Une réalisation qui équivaut à sa première de l’année 2015 en C1, mais qui lui permet également de devenir le meilleur buteur du club de la capitale en Coupe d’Europe avec 16 unités. Devant Monsieur Georges Weah. Si souvent décrié, Ibra répond une fois de plus à ses détracteurs par ce nouveau record. La deuxième mi-temps, comme la première, est complètement acquise aux hommes de Laurent Blanc, qui enclenchent le rouleau compresseur. Di Maria (68’, 4-0), puis le rentrant Lucas (85’, 5-0) aggravent le score. Le Brésilien a pu ajouter sa pièce à l’édifice sur un coup franc parfaitement enroulé, qu’Ibrahimovic lui avait laissé le loisir de tirer. Alors qu’il aurait pu la jouer égoïste et prendre le coup-franc comme d’habitude, toutes les lumières étant en plus braquées sur lui. +2 pour la classe ce soir.

Laurent Blanc lui permet d’avoir son ovation en le remplaçant à cinq minutes du terme de la rencontre. Un stade debout, un seul nom résonnant dans les travées du Swedbank Stadion, Ibrahimovic. Le travail accompli, la qualification en huitième de finale étant assurée, l’enfant de Malmö se laisse enfin prendre par l’émotion et la douce mélodie des applaudissements. Tout sourire sur le banc, ce matche marquera sa riche et grande carrière et lui laissera - à n’en pas douter- des souvenirs éternels.

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