Depuis le stade Saint-Symphorien.
Philippe Hinschberger, Albert Cartier, deux hommes, deux amis. Mais ce soir les coéquipiers de la génération 88 du FC Metz s'affrontaient, le premier sur le banc messin, le second sur le banc sochalien.
Très vite, les Doubistes mettent du rythme dans la rencontre. Caceres est le premier à se mettre en position de frappe mais ne trouve pas le cadre (18'). De l'envie, des intentions. Sochaux met les ingrédients qu'il faut dans cette rencontre à une exception près : la justesse technique. Trop de déchet dans les 30 derniers mètres pour espérer inquiéter la défense messine, pourtant hésitante.
Pas inspirés, les Grenats vont même se retrouver à 10 juste avant la mi-temps. José Luis Palomino prend un premier carton jaune pour une faute sur Caceres...puis un deuxième une minute plus tard après avoir réclamé on ne sait quoi auprès de l'arbitre (43').
Sochaux à l'envers
Par la force des choses, Philippe Hinschberger réorganise son équipe en début de seconde période et passe en 4-4-1 laissant le seul Ikaunieks en pointe.
A la 51', Metz passe tout près de l'ouverture du score. Kehli reprend d'une belle tête décroisée un coup-franc de Damil mais Camara se détend et claque le ballon en corner.
Bien qu'en supériorité numérique, les sochaliens subissent davantage que lors du premier acte. Et comme une habitude ils vont concéder l'ouverture du score à la 76'. Sur un contre, Sido trouve Kaboré qui n'a plus qu'à ajuster Camara du plat du pied au coeur de la surface (1-0). Les Doubistes vont bien tenter de revenir au score mais ils vont boire le calice jusqu'à la lie avec l'expulsion de Onguéné dans le temps additionel (90'+3). Victoire logique du FC Metz tant les Sochaliens ont faite preuve de faiblesse offensive. Première réussie pour Phillipe Hinschberger.