Dès demain, retrouvez nos Tours des Nations dédiés au Portugal et à l'Ukraine.
La dernière participation : 1972 (Demi-finale)
La Hongrie fait partie de ses équipes de l'Est, qui malheureusement, a connu de très bons débuts quand le foot a commencé à devenir un sport mondialement connu, et qui avec le temps est rentrée dans le rang, pour ne revenir que 44 ans plus tard à l'Euro. Les Hongrois, étaient redoutables pendant les années 50-70, avec dès 1954, une finale de Coupe du Monde, puis en 1962 et 1966 un quart de finale dans la même compétition. En ce qui concerne l'Euro, termine 3ème en 1964, et est donc demi-finaliste en 1972. L'ouverture de l'Euro à 24 équipes a par conséquent offert la possibilité à cette vaillante équipe de l'Est de revenir dans une compétition internationale qu'elle n'avait plus connu depuis la Coupe du Monde 1986 au Mexique.
La route vers la France : 3ème du groupe F
Dans un groupe à 6 équipes, la Hongrie a terminé à la 3ème place de son groupe, derrière la Roumanie, et l'Irlande du Nord. Les Hongrois ont réussi une phase de poule plus que correcte, avec un bilan de 4 victoires, pour 4 matchs nuls et 2 défaites. Le gros coup a surtout été de réussir à sortir la Grèce, qui a terminé dernière de son groupe, derrière les Iles Féroés, c'est vous dire, la claque prise par la sélection grecque.
Cette place lui a par conséquent offert le possibilité de jouer les barrages, contre la Norvège. Les Hongrois, ont fait le boulot, dans la double confrontation en s'imposant à 2 reprises, une première fois 1 à 0 sur la pelouse norvégienne, puis 2 buts à 1 à domicile.
L’homme à suivre : Gábor Király (Szombathelyi Haladás)
Ce nom ne vous est certainement pas familier, mais ce joueur, qui évolue au poste de gardien, disputera à l'âge de 41 ans, l'Euro 2016 en France. Du haut de son mètre 91, et de ses 101 sélections, il a la particularité de revêtir un pantalon de jogging lors de ses rencontres. Un accoutrement, qui n'est pas sans rappeler un certain Bernard Lama dans les années 90. Ce gardien, joueur le plus âgé évidement de la compétition, aura le plaisir de croiser sur son chemin l'Islande, l'Autriche, mais surtout le Portugal de Cristiano Ronaldo, avant de tirer sa révérence.
Pour plus d'informations : Le profil de Gabor Kiraly
Le point fort : sa passion
La Hongrie ne possède pas de joueurs évoluant dans de grands clubs, mais elle a une arme qui peut faire la différence contre n'importe quel adversaire, c'est bien le coeur qu'elle met à l'ouvrage. Elle aura derrière elle, tout un pays, 10 millions d'habitants, prêts à crier, et encourager ses joueurs jusqu'à la dernière seconde, jusqu'au coup de sifflet final. Alors oui, ses joueurs ne jouent pas à Barcelone, au Real, ou encore au Bayern de Munich, mais pour ce premier Euro depuis 1972, la Hongrie y mettra toute son âme pour rallier les 8ème de finale, et qui sait, créer un exploit.
Le point faible : son dispositif
Il faut ête honnête, quand on joue en 4-4-2, il faut avoir des joueurs qui assurent sur le plan défensif, et avoir 2 attaquants capables de faire la différence à tout moment. De moins en moins d'équipes jouent avec un tel dispositif, dans la mesure où les très bons attaquants se font rares de nos jours, et surtout car les entraineurs privilégies en général un milieu de terrain à 3. En ce qui concerne le sélectionneur hongrois, Bernd Storck, son dispositif parait plus que osé, surtout pour affronter des équipes comme le Portugal, qui passent énormément par les côtés. De manière générale, ce dispositif est utilisé plus communément en fin de rencontre, quand le besoin d'égaliser, ou de remporter le match se fait sentir.
L’objectif : redevenir un grand d'Europe
La Hongrie, comme nous avons pu le souligner dans nos propos, est une équipe qui a connu son âge d'or durant les années 50 à 70, dans les grandes compétitions internationales, sans toute fois, remporter l'une d'entre elles. Comme beaucoup de pays de l'Est, la Hongrie a connu un passé difficile, en étant une première fois envahie par l'Allemagne, avant de l'être par les armées soviétiques. Cette période de son histoire, a par conséquent eu raison de ses résultats dans les grandes compétitions. Aujourd'hui on voit mal la Hongrie créer la surprise, mais le rêve est un droit qui appartient à tous, et l'espoir qui réside dans toute une Nation, pourrait avoir raison sur nos aprioris.
Le tweet qui nous a fait sourire :
On critique Ronaldo mais je sais qu'il répondra présent cet été contre l'Islande et la Hongrie. Désolé les haters. #RMATL
— WinamaxSport (@WinamaxSport) 28 mai 2016
La Hongrie, a tout pour devenir une grande Nation
Avec plus de 131 000 Allemands, 29 000 Slovaques, 26 000 Roumains, ou encore 23 000 Serbes sur son territoire, ils pourraient bien en naturaliser quelques uns pour former une véritable équipe ?
Le programme de la Hongrie à l’Euro 2016 :
Samedi 14 juin (18h) : Autriche / Hongrie à Bordeaux
Mercredi 18 juin (18h) : Islande / Hongrie à Marseille
Dimanche 22 juin (18h) : Hongrie / Portugal à Lyon