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La France, premier pays hôte de la compétition européenne en 1960

La France, premier pays hôte de la compétition européenne en 1960
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On a tendance à l’oublier, mais la France accueille son 3ème Euro. Mais ce qu’on oublie encore plus, c’est que c’est elle qui a accueilli la toute première fois la compétition en 1960, qui à l’époque se nommait Coupe d’Europe des nations.

Techniquement, en 1960 la France n’a été le pays hôte que lors des phases finales. En effet, le tournoi à ce moment-là se jouait en matchs aller-retours jusqu’aux demi-finales. Ensuite, les quatre équipes demi-finalistes choisissaient un pays hôte, et c’est ici que la France a remporté les voix et accueilli les phases finales de ce premier tournoi.

Qu’est-ce qui a changé depuis cette première édition ?

Vous vous en doutez, en 56 ans les choses évoluent. Ca a été le cas pour la compétition européenne de football. Tout d’abord, le nombre de participants a été élargi. Avec seulement 17 équipes en phases éliminatoires et 4 en phases finales en 1960, la quinzième édition rassemble 53 équipes pour les éliminatoires et 24 lors de cette phase finale. Ensuite on vous a précisé que lors de cet Euro 2016 il y avait 24 équipes. Mais ce qu’il faut ajouter, c’est que le précédent, l’Euro 2012 n’en comptait que 16 ! Qui dit plus d’équipes, dit plus de matchs, et par conséquent on vient de voir l’instauration de huitièmes de finales.

Une compétition sur fond de conflits sociaux

L’Euro apparaît toujours à un moment de forte tension politico-social. Pas besoin de dessin pour connaître la situation politique du Vieux-continent dans les années 60. Pour la Coupe d’Europe des nations en 1960, vos parents (grands-parents plutôt) se rappelleront peut-être que le quart de finale Espagne-URSS n’a pas réellement eu lieu puisque Franco avait interdit aux joueurs russes d’entrer en territoire espagnol, ce qui d’office avait qualifié l’URSS pour la phase suivante. Si les compétitions suivantes ont elles aussi connu quelques désagréments n’ayant nullement rapport avec le sport, il aurait été fou de penser que l’Euro 2016 puisse échapper à cette tendance. Entre une sécurité « ultra » renforcée (légitimement) autour des stades et autres infrastructures majeures du pays et l'annonce pique de grèves et rassemblements de la part de certains secteurs ouvriers, la compétition est entachée d'une mauvaise publicité.

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