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L'Angleterre domine mais ne gagne pas

L'Angleterre domine mais ne gagne pas
Jamie Vardy (Angleterre)

Pourtant dominateurs, les Anglais de Roy Hodgson n'ont pas réussi à trouver la faille contre de valeureux slovaques. Avec le succès dans le même temps du Pays de Galles, les Anglais terminent deuxièmes de leur groupe.

LE CLASSEMENT FINAL DU GROUPE B

L’action de la rencontre :

L’Angleterre a eu peur, très peur. On joue la 53ème minute quand le latéral gauche slovaque, Tomas Hubocan centre fort devant les buts de Joe Hart. Chris Smalling décide de lui remettre le ballon de la poitrine, mais alors qu’il avait tout le temps pour effectuer son geste et l’appliquer, il remet le ballon trop mollement vers son portier. Mak, l’ailier slovaque qui trainait dans le coin, se retrouve seul face à Joe Hart et manque sa frappe, au plus grand désarroi de ses coéquipiers. Un gros coup de chaud pour les Anglais, passés proches de la catastrophe.


Au cœur du match :

Pour cette dernière rencontre, le sélectionneur des Three Lions avait décidé de modifier ses plans en réalisant 6 changements par rapport au XI proposé contre le Pays de Galles. Sur les 3 joueurs offensifs, seul Lallana restait en place, tandis qu’au niveau de l’entre-jeu, l’unique Dier était maintenu. Enfin, sur le plan défensif, Bertrand venait remplacer Rose, qui est quelque peu passé à côté de sa dernière rencontre, et Clyne prenait la place de Walker. Durant les 15 premières minutes, les Anglais tentaient de trouver leurs marques avant de finalement trouver les bons déplacements à l’approche de la mi-temps.


Une domination sans égale

Après 15 premières minutes pour trouver le bon rythme, les coéquipiers de Cahill, capitaine suppléant de Wayne Rooney ce soir, devenaient enfin dangereux. Sur un long ballon en profondeur, Vardy voyait sa frappe contrée par Kozacik (16’), puis Lallana, sur un superbe travail de Clyne côté droit, faisait briller une nouvelle fois le portier slovaque (36’). Les deux équipes retrouvaient les vestiaires avec un 0 à 0 plutôt heureux pour Skrtel & Co. Revenus avec plus d'envie, les Anglais se sont créés de nombreuses occasions mais auraient pu perdre la rencontre sur cette malencontreuse remise en retrait de Smalling. Plus de peur que de mal. Malgré les entrées d'Alli, de Kane et de Rooney, et une large possession de balle (60% sur toute la rencontre), les deux équipes terminaient la rencontre sur un score nul et vierge. Tombés sur une équipe regroupée, clairement venue jouer le match nul, les joueurs de Roy Hodgson pourront avoir des regrets. 

 
L’acteur phare de la rencontre : Kozacik 

Le portier slovaque a maintenu son équipe à flot. Présent sur la frappe de Vardy (16'), décisif devant Lallana (36') et tout heureux sur la puissance frappe de Clyne en début de seconde période, il a dégouté les attaquants adverses. Egalement solide sur ses interventions dans les airs, il a rassuré les siens quand il le fallait. Et quand finalement il était battu, sa défense et notamment son capitaine venaient le suppléer sur sa ligne. Une rencontre parfaite.

Le taux de régalade : 4.5/10

L'Angleterre et la Slovaquie le savaient, cette rencontre avait de l'enjeu. Un match nul qualifiait les 2 équipes pour les huitièmes mais laissait les Anglais deuxièmes, derrière le Pays de Galles, finalement large vainqueur de la Russie (3-0). Dans une rencontre moyenne, malgré de nettes occasions et un rythme peu soutenu, notamment expliqué par le fait que J. Kozák a proposé une équipe très défensive pour assurer la qualification, les Anglais n'ont pas trouvé la faille. Un match quelque peu faussé par cette prise de position du coach slovaque.

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