LES TOPS
Le tableau final
Ça y est ! On connait enfin la répartition des équipes pour les 1/8èmes de finale et pour la suite éventuelle de la compétition. Les 16 meilleures sélections d’Europe ont été réparties selon leur classement dans huit matches, divisés en deux grands blocs. Et contrairement à ce que certaines critiques annonçaient, on a le droit à des surprises et des chocs ! Dans le bas de tableau, on retrouve notamment l’Italie et l’Espagne, qui s’affrontent dans le remake de la finale de 2012, mais aussi la France, l’Allemagne et l’Angleterre. Toutes ces nations ne pourront se retrouver qu’avant la finale. Ça promet ! À noter un très joli Croatie-Portugal dans le haut de tableau.
Le cœur irlandais (Italie 0-1 Irlande)
Dans une rencontre qui n’avait de l’enjeu que pour l’Irlande, dernière du groupe E, ce sont les Verts qui sortent vainqueurs et se qualifient pour la suite. Contre toute attente, après avoir encaissé un dur 3-0 face à la Belgique, l’Eire bat l’Italie, assurée de terminer première avant le match. Le but de Brady dans « l’EuroTime », à la 85ème minute de jeu, libère les siens et permet au meilleur public de l’Euro 2016 de rester au moins un peu plus longtemps en France. Le temps de prendre sa revanche, ou non, face aux Français dimanche à 15h à Lyon.
Les matches du groupe F
Alors que la tension était de mise pour les deux dernières rencontres du groupe F, le contenu de ces matches n’a pourtant pas été mauvais, bien au contraire. Même si on était en droit de s’attendre à des mentalités défensives pour la Hongrie, déjà qualifiée, ou pour le Portugal et l’Islande, pour qui un nul suffisait, il n’en fut pas du tout le cas. L’Autriche, trop faible pour une équipe d’Islande réaliste et combattive, a perdu 2-1 face aux Nordistes, terminant dernière du groupe, dans un match haletant de suspense et d’occasions. Dans l’autre rencontre, le Portugal, qui devait faire un résultat, n’a fait que réagir aux attaques hongroises, en courant après le score. Les défenses n’étaient pas au rendez-vous, au contraire de l’attaque, et ça nous a donné le match le plus prolifique de l’Euro 2016, avec 6 buts au total (3-3).
LES FLOPS
Les matches du groupe E
Au contraire des deux superbes matches de 18h, ceux de 21h ont été catastrophiques. Heureusement, deux buts en fin de rencontre, dans « l’EuroTime », sont venus changer la donne, mais que ce fut laborieux. Alors que l’Italie était déjà première avant de commencer le match, l’Irlande tremblait à l’idée d’être éliminée si elle ne gagnait pas. La mauvaise sortie de Sirigu a permis à Brady d’envoyer les siens en 1/8èmes. De l’autre côté, on a sans doute vécu l’un des pires matches de l’Euro aussi, alors qu’on attendait beaucoup du choc entre la Suède et la Belgique, qui devaient toutes les deux faire un résultat pour se qualifier. Malgré de bons efforts pour son dernier match, Zlatan n’aura pas réussi à élever le niveau de jeu si faible de son équipe. Les Diables Rouges l’emportent 1-0 mais ont dû s’en remettre à un exploit individuel de Nainggolan sur une frappe lointaine pour se qualifier.
Les arbitres (de surface notamment)
Pourtant acclamés jusque-là pour leur « laisser-jouer », les arbitres ont aujourd’hui étaient plutôt mauvais, notamment les arbitres de surface. Jamais décisifs, ces deux hommes censés remplacer la vidéo à l’échelle humaine ne servent à rien, ou presque. Sur plusieurs actions chaudes aujourd’hui, les hommes en noirs n’auront pas pris les bonnes décisions, sifflant un pénalty pour l’Autriche plus que sévère, et en oubliant deux autres pour l’Autriche et l’Islande ensuite notamment. Dans le match entre l’Irlande et l’Italie, le corps arbitral semble aussi avoir oublié de siffler un pénalty plus qu’évident pour l’Irlande. Heureusement, la justice est venue faire son travail. Dragovic a raté le pénalty autrichien qui n’aurait pas dû exister, et l’Irlande a gagné son match et s’est qualifiée. Tout est bien qui finit bien.
Les deux jours de pause
Et oui, l’Euro ne reprend que samedi ! Les phases de poules désormais terminées, les sélections ont le droit à deux jours de repos, au minimum, avant de repartir pour le sprint final de la compétition. Sauf que nous, on s’était habitué à vivre l’Euro au quotidien. Et ces derniers jours, les matches nous ont donné de bien meilleurs spectacles qu’en début de tournoi. Alors on aurait bien eu envie qu’il ne prenne pas de pause cet Euro, pour que la dynamique continue. Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire jeudi et vendredi ? On est d’accord, une pause de deux jours ça peut faire du bien, et ça peut laisser du temps pour faire certaines choses. Mais que ça va nous paraitre long les soirées à se demander quoi faire ! Au moins, ces deux dernières semaines, jamais la question de se demander ce qu’on allait regarder le soir n’est venue nous tarauder l’esprit. Alors chers amis amoureux de l’Euro, profitez bien de la pause, réglez tous vos problèmes, re-remplissez vos frigos, car dans deux jours, les 16 meilleures équipes européennes s’affrontent dans des matches à élimination directe. Et là, ça va plus rigoler. Du tout.