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La France qualifiée pour les quarts, à la loyale !

La France qualifiée pour les quarts, à la loyale !
Griezmann le sauveur des Bleus - Icon Sport

On n’a eu de cesse de l’entendre ces derniers jours, la dernière victoire de l’équipe de France face à l’Irlande, c’était en 2009, grâce à une main de Thierry Henry. On comprenait donc le ressentiment des Irlandais, et la tension qui s’annonçait. Au final, les Bleus se qualifient avec brio (2-1) malgré une bonne équipe d’Irlande.

L’action de la rencontre

Il n’aura pas fallu longtemps aux Irlandais pour provoquer la France. Deux minutes de jeu seulement. Sur une faute malencontreuse de Paul Pogba sur Shane Long, la République obtient un penalty rêvé. Robbie Brady avait déjà assuré la qualification Irlandaise avec son but contre l’Italie. Cette fois il transforme le penalty en trompant Lloris sur son côté gauche. Deux minutes de jeu, et la France est menée. Ca commence forcément par le pire scénario pour l’équipe de France. Il faut égaliser, puis prendre l'avantage. Pas simple.

Au cœur du match

Une première mi-temps assez frustrante

Le penalty transformé aura au moins eu le mérite de lancer ce match pour les Bleus. Pendant les vingt premières minutes ils se font dangereux, se créent des occasions grâce à Paul Pogba et Antoine Griezmann, et ont largement la possession de balle. Mais évidemment, cela ne suffit pas. Ca reste brouillon en défense et à la 21’ les français apprécient l’efficacité de Lloris sur une frappe en volée de Daryl Murphy. En attaque, les Bleus bénéficient de coups-francs bien placés mais entre manque de puissance et trajectoires trop rectilignes, le portier irlandais n’a aucun mal à arrêter les tentatives françaises. Cette première mi-temps est hachée, la faute aux fautes dans les deux camps, mais surtout aux fautes irlandaises qui cassent toutes les offensives des Bleus. Tactique implacable des Irlandais pour empêcher les Français de revenir au score, mais les cartons commencent à pleuvoir.

Cette seconde mi-temps explosive

Changement total dans l’attitude des français, favorisé par le replacement de Matuidi à gauche, de Pogba à droite, et Griezmann dans l’axe. Les Bleus insistent et prennent place dans le camp irlandais. Les efforts sont payants puisque Sagna, qui s’est retrouvé tout le match démarqué sur l’aile droite, tire le corner qui permet à Griezmann d’égaliser (58’). On l’attendait, on l’a eu, un Griezmann à son meilleur niveau. Et l’attaquant assène le coup de grâce trois minutes plus tard, sur une excellente déviation de Giroud. Les Bleus sont rassurés, ils ont fait le match que l’on attendait d’eux. L’attaque a montré son efficacité. Aussi bien Giroud que Griezmann ou Gignac ont convaincu. Le milieu de terrain a été décisif, et on a trouvé un Blaise Matuidi au meilleur de sa forme en seconde période. La défense a tenu bon, malgré les (quelques) contres  Irlandais.

L’homme du match : Didier Deschamps

Le sélectionneur de l’équipe de France a effectué trois changements tactiques à la mi-temps, dont le plus important, le replacement d’Antoine Griezmann. L’attaquant de l’Atletico Madrid s’est retrouvé positionné dans l’axe en seconde mi-temps ce qui lui a permis d’avoir plus de liberté de mouvement, et de concrétiser les actions qu’il pouvait obtenir. Ca a été le cas deux fois, et on aurait même pu voir un triplé.

Le taux de régalade : 7,5/10

7,5, c’est la moyenne des deux mi-temps, diamétralement opposées en termes d’intensité, de technique, et d’agressivité. Autant la première période a vu une domination d’une équipe de France en manque d’inspiration face à la République d’Irlande poussive et capable de se créer des contres dangereux. Mais la seconde période était tout autre. Génie du sélectionneur français qui a su replacer Griezmann dans l’axe, et génie du joueur lui-même qui attaque le ballon de la tête et voit son smash finir dans les filets, avant de doubler la mise d’une frappe croisée. L’équipe de France a su rebondir et assommer les Irlandais avec nombres d’attaques. Matuidi, Giroud, Griezmann, Gignac, Payet, Pogba, mais aussi Sagna pour ses centres, ont prouvé que les Bleus avaient les capacités techniques pour revenir au score contre une équipe qui jouait la défense à perfection.

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