Les TOPS :
La défense italienne :
La BBC italienne, comme l’appelle les médias transalpins, composée de Barzagli, Bonucci et Chiellini a encore été énorme durant ce match. Les trois stars de la Squadra-Azzura, bien accompagnées par leur capitaine Gigi Buffon, n’ont pas laissé le moindre espace aux attaquants espagnols. La cerise sur le gâteau est même venue de Chiellini, car c’est le défenseur de la Juventus de Turin qui ouvre le score en reprenant bien le coup-franc d’Eder mal repoussé par De Gea (33e). L’Italie possède à coup sûr la meilleure défense du tournoi et pourrait bien inquiéter les Allemands au prochain tour.
G. Buffon (Italie) :
Il a eu peu d’arrêts à effectuer grâce à sa défense, mais quand il a fallu être présent Gigi a su répondre présent. En deuxième mi-temps, il arrête une belle reprise d’Iniesta (76e). Mais c’est surtout à la 89e minute, alors qu’il n’y a que 1-0, il réalise une claquette parfaite sur une frappe de Piqué qui n’était qu’à quelques mètres de lui. Il vient de sauver le résultat et la qualification de son équipe.
A.Conte (sélectionneur Italie) :
Il fallait le voir sur le bord du terrain. Plus investi que le coach italien hier, c’était clairement difficile à trouver. Toujours debout en train d’encourager son équipe, à bondir sur chaque action ou le moindre petit tacle, c’est bien simple le bientôt nouveau entraineur de Chelsea a fait le spectacle pendant que ses joueurs éliminaient l’Espagne.
L’Islande :
C’est fou, c’est juste fou. L'Islande, un pays qui ne compte pas plus de 100 joueurs professionnels, qui dispute là son premier Euro, arrive à se qualifier et même à s’offrir le scalp de l’Angleterre en huitième de finale. Le pire c’est que cette victoire est amplement méritée. Les Islandais ont été généreux, vaillant, solidaires et surtout efficaces, deux buts sur leurs deux premières frappes ! Alors, même si en fin de partie, les « Vikings » ont tous défendu chèrement leur billet pour les quarts de finale, ça ne les a pas empêchés d’attaquer jusque dans les dernières minutes pour tenter de mettre un troisième but aux Anglais. Avec un tel esprit collectif et une telle envie, les Bleus devront se méfier dimanche prochain, les Islandais n’ont rien à perdre et surtout tout à gagner.
Les FLOPS :
L’attitude espagnole :
En fin de cycle ou en manque de motivation, les joueurs espagnols n’ont en tous cas pas montré beaucoup d’envie dans cette finale avant l’heure face à l’Italie. Déjà suffisant contre la Croatie (défaite 2-1), ils retombent dans leurs travers au plus mauvais moment. La meilleure image qui prouve se manque de « hargne », c’est sur le premier but de la Squadra. De Gea repousse le coup-franc sur sa ligne et aucun de ses coéquipiers ne réagit pour venir défendre, alors qu’au même moment, trois italiens sont déjà prêt à reprendre le ballon pour marquer. Une attitude indigne pour le double tenant du titre et de l’un des favoris à sa propre succession.
J. Hart (Angleterre) :
La légende ou la malédiction qui touche les gardiens anglais a encore frappé. Peu aidé par Walker qui n’a pas suivi le buteur islandais sur l’ouverture du score (6e), Joe Hart est l’unique coupable sur le but de la victoire de Sigthorsson (18e). La frappe à l’entrée de la surface de l’attaquant nantais n’est pas très puissante, mais le goal de Manchester City se troue et laisse le ballon mourir doucement derrière la ligne de but.
H. Kane (Angleterre) :
Comme depuis le début de l’Euro, Harry Kane a tout raté ce soir face à l’Islande. Le meilleur buteur de Premier League (25 buts) n’a pas marqué une fois dans cet Euro. Trop « lourd » et pas assez remuant devant, il s’est fait manger par la défense islandaise toute la rencontre. Ses deux coup-francs en fin de rencontre, qui pouvait permettre à son équipe d’égaliser, sont les meilleurs exemples de son tournoi. Le premier est complètement dévissé de l’extérieur du pied et sur le second, son centre termine sa course au troisième poteau. Quand ça veut pas, ça veut pas…