L’AS Monaco est revenue victorieuse d’Ajaccio et c’est tout ce qu’on retiendra. Les Rouge et Blanc sont en effet loin de s’être rassurés en terre corse. C’est donc peu dire que l’élimination en barrages de la Ligue des champions contre Valence a laissé des traces et que les joueurs de la Principauté n’affichent plus l’enthousiasme qui était le leur à l’aube de l’été. Les trois points ramenés d’Ange-Casanova, les partenaires de Fabinho le doivent à un penalty transformé par ce dernier en première période, consécutivement à une main maladroite de Ducourtioux dans sa surface. Devant au score, les Monégasques laissaient alors penser qu’ils allaient enclencher la seconde et punir leur adversaire en contre. Il n’en fut rien. Ni Carrillo, souvent en bonne position, ni Pasalic qui n’a pas assez excentré une bonne frappe en fin de match, n’ont pu trouver la faille. Pour le reste, Clément Maury s’est chargé d’écoeurer ses adversaires et notamment Bernardo Silva, meilleur Monégasque de l’après-midi s’il fallait en choisir un. Car d’un point de vue global, les visiteurs se sont faits bouger à Ange-Casanova.
Le Gaz la joue comme Metz
Il n’a donc pas manqué grand chose au Gazélec Ajaccio pour enfin faire décoller une saison plutôt terne jusque là (un seul point pris en quatre mactchs, aucun but marqué). Le poids plume de la Ligue 1 aurait pu, aurait dû obtenir quelque chose contre les hommes de Leonardo Jardim mais des carences dans la précision face au but et un gros manque de chance ont eu raison des espoirs locaux d’enfin décoller à domicile. Jugez plutôt : 26 tirs – ce qui est énorme pour un promu – mais seulement 4 cadrés. Dans ses cages, Danijel Subasic a dû se montrer attentif mais n’a pas eu grand chose à faire si ce n’est regarder passer au-dessus de son but les nombreux tirs manqués des Gaziers. Ces derniers restent donc lanterne rouge de Ligue 1 et n’ont toujours pas marqué après 5 journées, fait plutôt rare puisque ce n’est arrivé que deux fois auparavant dans l’histoire du championnat de France. La dernière fois que c’était arrivé, c’était le FC Metz en 1998-1999. Les Lorrains qui étaient resté muets jusqu’à la 7ème journée, s’étaient finalement maintenu. De là à penser qu’Ajaccio n’a pas à s’inquiéter, il n’y a qu’un pas. Que nous ne franchirons pas.
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