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Le Parc OL se souviendra de son premier « Olympico »

Le Parc OL se souviendra de son premier « Olympico »
Tolisso auteur de l'égalisation lyonnaise (IconSport)

Au terme d'un match enlevé et de grande qualité, les deux Olympiques se quittent sur un score nul (1-1) qui n'arrange personne. Tous deux à 30 points, l'OM est huitième de Ligue 1, l'OL juste derrière.

Occasions, arrêts décisifs, suspense, cet Olympico acte 2 ô combien important au niveau comptable, a tenu toutes ses promesses.
Sans Lassana Diarra, son meilleur joueur, l'OM peine à rentrer dans son match. Et l'entame des Lyonnais n'y est certainement pas pour rien. Pressing, possession, domination... Les Gones marquent leur territoire. Pourtant, les meilleures occasions sont en faveur des hommes de Michel. Dès la sixième minute d'abord, avec un corner tiré par Bouna Sarr, repris de la tête par Rolando. Battu, Anthony Lopes est bien heureux de voir Sergi Darder repousser sur sa ligne. Puis dix minutes plus tard avec Georges-Kévin Nkoudou qui manque son face à face avec Lopes (16e).

Petit à petit, les Ciel et Blanc se réveillent et le match s'accélere. Alexandre Lacazette se présente face à Steve Mandanda mais le portier olympien remporte le duel (26e). La réponse des Phocéens, maitres des contre-attaques, ne se fait pas attendre. Michy Batshuayi profite d'un bon travail de Georges-Kevin Nkoudou, intenable en première mi-temps et déclenche une frappe dans la surface qui vient s'écraser sur le poteau de Lopes (27e). Après un quart d'heure de folie, les vingt-deux acteurs lèvent quelque peu le pied match perd logiquement en intensité.
Lyon pousse mais Bruno Genesio le reconnaît, « cette domination est stérile. » Comme en début de match, l'OM peine à sortir le ballon mais s'attache à bien défendre pour conserver ce score nul à la pause. Et si ce n'est sur la frappe de Rachid Ghezzal (35e), Steve Mandanda ne sera plus inquiété lors de ce premier acte.

Le show Mandanda

La seconde période commence mal. M. Gautier, l'arbitre de la rencontre doit interrompre le match sur demande de Steve Mandanda, gêné par des jets de projectiles. Et pendant un quart d'heure, les fautes, les erreurs et les imprécisions rythment la rencontre. Mais après une telle première mi-temps, les joueurs ne pouvaient pas nous faire ça... Alors, les hommes de Bruno Genesio prennent les choses en main. D'abord avec Samuel Umtiti dans les six mètres, contrée par Nicolas N'koulou (61e). Deux minutes plus tard, Mathieu Valbuena, hérite d'un bon ballon de Christophe Jallet et déclenche une frappe. Mais « Petit Vélo » se rappelle au bon souvenir de Steve Mandanda qui sort une parade venue d'ailleurs.
Et à la 64ème minute, les Marseillais ont la bonne idée de profiter des ratés lyonnais pour ouvrir le score. Michy Batshuayi hérite d'un ballon de Bouna Sarr et sert parfaitement Rémy Cabella. Le meneur de jeu tente sa chance et voit sa frappe finir au fond des filets d'Anthony Lopes. Après cela, l'OM gère et plutôt bien...jusqu'à la 79ème minute, synonyme de tournant du match. L'arbitre voit une main inexistante de Javier Manquillo et accorde un coup franc aux Lyonnais. Valbuena s'en charge et trouve Tolisso, seul dans les sept mètres et ajuste un Steve Mandanda impuissant (79e).
Emmenés par un public en folie, les Lyonnais se sentent pousser des ailes en fin de match mais manquent de réalisme, comme trop souvent aujourd'hui. Les Phocéens eux, garderont cette erreur d'arbitrage en travers de la gorge mais peuvent une nouvelle fois remercier leur ange gardien, Steve Mandanda.

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