Après avoir pris une option sur la qualification au match aller (1-0) les rouges du Benfica valide celle-ci de belle manière.
Les premiers frissons de ce match sont donnés par les portugais du Benfica qui obtiennent deux corners et un coup franc dans les cinq premières minutes de ce match. Ce dernier très bien exécuté par Jonas qui oblige Lodygin à claquer le ballon au-dessus.
Benfica profite des espaces laissés par le Zénith et se montre plus dangereux que son adversaire qui essaye d’aller rapidement vers l’avant lorsqu’il récupère le ballon.
Un peu de déchet technique dans ce huitième retour qu’on pardonnera forcément aux 22 acteurs de ce match puisqu’ils jouent sur un champ de patates.
Une chose est sûr, c’est que la qualité du terrain n’a pas d’influence sur le lisboète Renato Sanches qui envoie une puissante frappe à raz de terre qui passe de peu à côté du poteau droit de Lodygin.
Le portugais a fait une grosse première mi-temps, il a fait régner l’ordre entre les milieu de terrains.
Dans la foulée les russes procèdent à un contre très bien exécuté avec une succession de têtes jusqu’à ce que Dzyuba bute sur le portier brésilien de Benfica à bout portant. C’est l’action la plus dangereuse côté russe de cette première période.
Le rythme se calme et le Zénith essaye d’imposer un gros combat physique mais les portugais dominent toujours. Les portugais ne se sont pas déplacés à Saint-Pétersbourg pour rester à onze devant le gardien et par conséquent les deux équipes se rendent coup pour coup.
Comme à l’aller le score est nul et vierge après 45 minutes (0-0).
Une première période où Hulk et ses partenaires n’ont pas réussis à faire la différence dans un match assez équilibré (50% de possession des deux côtés). Il y a eu des occasions de part et d'autres mais le vainqueur de cette première mi-temps est le Benfica qui rentre aux vestiaires potentiellement qualifié. Sur cinq occasions les russes n’en ont cadrés qu’une tandis que les lisboètes trois fois. Les joueurs de Rui Vitoria se sont montrés plus dangereux et ont l’avantage du match aller (0-1) à la mi-temps.
Au coup d’envoi de la seconde période, Benfica est à 45 minutes de sa qualification. Mais le Zénith a plus d’emprise sur le match depuis la reprise. Les russes ont mis le pied sur le ballon mais ont du mal à frapper au but en ce début de seconde période.
Très grosse occasion pour le Zénith ! Sur un corner malicieusement joué à deux, Hulk centre pour Smolnikov qui est seul pour dévier devant Ederson mais le russe reprend du genou et frappe dans les bras du gardien à la 60ème.
Dans la foulée, Dzyuba servit par Shatov lâche une puissante frappe à l'entrée de la surface qui ne passe pas loin au dessus.
Les russes ne sont pas loin de faire plier un Benfica qui s’est recroquevillé sur lui même.
Une action que n’aurait pas du conclure Hulk !
Le Zénith arrive finalement à ouvrir le score à la 69ème. Après avoir percuté Semedo, le latéral Zhirkov auteur d’une faute grossière (devant l’arbitre) continue son action et sert sur la tête de Hulk qui place le ballon sous la barre à bout portant (1-0).
C’est le quatrième but du brésilien en Ligue des Champions cette saison.
Les russes prennent clairement le dessus en cette fin de match, ils sont montés progressivement en puissance dans ce match. Le danger est clairement sur le but des portugais.
Captain Gaitan délivre les siens
Alors que les portugais étaient complètement impuissants et qu’on se dirigeait droit vers les prolongations. Coup de chapeau ! Remplaçant de Mitroglou, Jimenez envoie une superbe volée que Lodygin dévie sur la barre mais le capitaine lisboète, Gaitan suit l’action et il est tout seul pour pousser le ballon au fond de la tête à la 85ème (1-1).
Les russes sont désormais condamnés à l’exploit, marquer deux buts en un peu moins de 10 minutes.
Ce qu’ils ne réussiront pas. Histoire de conclure cette belle histoire pour les Aigles, le jeune et talentueux Talisca parvient à tromper Lodygin de près au bout du bout du match (96ème, 1-2).
Benfica rejoint Wolfsburg et le Real Madrid en quart de finale de la Ligue des Champions 2016.