Dans le cadre de la 28ème journée (match reporté du 28 février pour cause de terrain dégradé), c’est un Olympique de Marseille sans son maitre à jouer Diarra (13ème avec 36 points) qui se déplaçait sur la pelouse du GFC Ajaccio premier relégable (29 points). Match à enjeux pour les deux formations qui sont bien évidemment à l’affut du moindre point, l’OM se doit de remonter au classement pour espérer une place européenne en fin de saison et le Gazelec quant à lui doit s’éloigner de la zone de relégation.
Nkoudou en jambe, comme à son habitude
Sur un terrain détrempé et se dégradant de minute en minute, la première mi-temps de ce match fût plutôt équilibrée et ouverte. L’OM de Michel a un ascendant technique certain mais face à eux se dresse une équipe corse compacte et motivée.
Le premier frisson du match est pour les Marseillais au quart d’heure de jeu. Sur un corner frappé par Larbi, Filippi se retrouve seul aux 6 mètres mais croise trop sa tête qui passe à gauche de la cage gardée par Mandanda qui n’avait pas bougé.
Arrive ensuite le festival Nkoudou, qui est sans nul doute le marseillais les plus en vue ce soir. Virevoltant sur son couloir gauche, l’ancien Nantais alerte à plusieurs reprises la défense du GAZ et c’est à la 25ème minute de jeu que l’occasion la plus franche arrive. Suite à une bonne passe en profondeur de Cabella, Nkoudou se retrouve seul face à Maury et oblige ce dernier à effectuer une nouvelle parade décisive.
Le dernier quart d’heure de cette première mi-temps est marqué par les nombreux déchets techniques des deux équipes. La dernière occasion intervient à la 44ème minute, suite à un corner Marseillais, les Corses contrent et Ducourtioux servi en profondeur côté droit centre au second poteau pour Tshibumbu qui remet au point de penalty pour Larbi qui frappe en une et oblige Mandanda à effectuer une belle parade pour garder sa cage inviolée et ce score de 0-0.
Mandanda ne peut pas tout faire
Portés par leur coach Thierry Laurey qui ne ménage pas sa voix, les joueurs du Gazelec se procurent la première occasion de cette seconde periode. Sur un corner repoussé par Mandanda à l’entrée de la surface, Le Moigne à l’affut frappe en une touche de balle, le ballon arrive tout droit dans les pieds de Jacques Zoua qui tente à son tour sa chance et oblige le portier marseillais à intervenir (53ème).
Cette seconde période est marquée par les nombreuses fautes effectuées par les deux équipes. Le jeu est donc haché et pauvre en intensité sur une pelouse n’aidant pas.
Mandanda montre tout de même une nouvelle fois sa classe car sur une passe de Larbi, Boutaib pour son premier ballon frappe à bout portant mais butte sur le pied du capitaine marseillais qui effectue une véritable parade à la Omeyer (73ème). Deux minutes plus tard, Ducourtioux reçoit un ballon de Larbi à l’entrée de surface et place une lourde frappe, Mandanda claque en corner et sauve à nouveau les siens.
Grâce à leur portier, les Marseillais n’ont qu’un but à mettre au fond pour remporter les 3 points, c’est chose faite à la 80ème. Batshuayi est lancé à la limite du hors-jeu, il fixe la défense corse et décale Cabella qui élimine Maury d’un râteau et vient ensuite frapper dans le but vide, 1-0. Formé à Ajaccio, l’international français ne célèbre pas son 5ème but de la saison.
Ce but n’enterre pas le GAZ qui continue de jouer et sur une faute commise par Nkoulou, Mohamed Larbi frappe enroulé et malgré la présence de plusieurs joueurs, le ballon n’est pas touché et va mourir dans le petit filet droit de Mandanda qui ne peut rien sur cette égalisation 1-1 (84ème). C’est le 8ème but de Larbi cette saison en Ligue 1.
Les Corses sont complétement relancés par cette égalisation et croient aux 3 points mais c’est sans compter sur le gardien n°2 de l’Equipe de France qui sort une nouvelle frappe de Boutaib et permet à son équipe de ne pas perdre.
Ce match nul n’arrange aucune des deux formations. L’OM a pu compter une nouvelle fois sur Mandanda pour ne pas perdre et ramener 1 point de Corse mais les Marseillais perdent une nouvelle fois 2 points précieux dans la course à l’Europe. Les Corses n’ont pas démérité et auraient pu espérer mieux, de bonne augure pour la suite et le sprint final du maintien.